Imagerie des ruptures de coiffe - 05/12/11
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Résumé |
La pathologie de la coiffe des rotateurs représente la première cause de consultation pour épaule douloureuse. La rupture de la coiffe des rotateurs est particulièrement fréquente, mais la nature précise des lésions et leurs conditions de survenue sont variables. On distingue habituellement les ruptures partielles du supra- et/ou de l’infraspinatus, les ruptures transfixiantes de ces tendons, la rupture isolée du subscapularis et la rupture de la jonction myotendineuse de l’infraspinatus. Le conflit postérosupérieur entre dans un cadre particulier : responsable de douleurs d’épaule chez le sportif, il associe en général une rupture partielle de la coiffe à des altérations glénoïdales ou labrales.
Les méthodes d’imagerie de la coiffe des rotateurs sont nombreuses : radiographie standard, échographie, arthroscanner, IRM et arthro-IRM. Elles sont en évolution permanente. C’est notamment le cas de l’échographie dont les nouveaux modes améliorent la détection et la caractérisation lésionnelle, de l’arthroscanner dont l’enjeu actuel est la réduction de l’irradiation, et de l’IRM dont les nouvelles antennes ont encore plus d’impact qualitatif que l’augmentation de l’intensité du champ. L’arthro-IRM surpasse l’IRM dans la détection et l’analyse des petites lésions. Elle bénéficie comme l’IRM des améliorations technologiques mais son avantage par rapport à l’IRM se réduit.
L’imagerie peut avoir deux buts distincts : établir un diagnostic positif afin d’orienter le traitement et/ou réaliser un bilan préopératoire précis. Il n’est pas inutile de rappeler que l’imagerie ne doit pas être envisagée avant la réalisation d’un bilan clinique soigneux car, d’une part, la stratégie diagnostique dépend de ce bilan clinique et, d’autre part, la réalisation d’explorations sophistiquées systématiques sans tri clinique génère des coûts élevés pour un impact thérapeutique limité. Les stratégies diagnostiques dépendent également des performances intrinsèques de chaque modalité d’imagerie mais également de la façon dont elles sont utilisées. De façon générale, plus les lésions recherchées sont de petite taille, plus la méthode d’imagerie doit être performante. L’identification d’un conflit postérosupérieur peut nécessiter le recours à l’arthro-IRM. Un arthroscanner ou une IRM sont en principe suffisants pour réaliser le bilan préopératoire d’une rupture de coiffe s’accompagnant d’une diminution des amplitudes articulaires actives. Dans tous les cas, un examen de bonne qualité est nécessaire pour caractériser les lésions et en donner des mesures précises.
Abstract – imaging of rotator cuff tears
The rotator cuff pathology is the first cause of consultation for shoulder pain. Rotator cuff tears are particularly common, but the precise nature of injuries and their conditions of occurrence vary. A distinction is usually partial tears of the supra-and/or the infraspinatus, the full-thickness tears of the tendons, isolated subscapularis rupture and rupture of the tendon-muscle junction of the infraspinatus. The posterior superior impingement is responsible for shoulder pain in athletes, it usually involves a partial deep tear of the rotator cuff associated with a labral tear.
The methods of imaging the rotator cuff are numerous : radiography, ultrasound, arthro-CT-scan, MRI and MRI with arthrography. They are constantly evolving. This is the case of ultrasound with new methods improving lesion detection and characterization of the tear, whose current issue is the reduction of radiation and MRI with the new antennas are more qualitative. The arthro-MRI outperforms MRI in the detection and analysis of small lesions. It benefits such as MRI technology improvements, but its advantage over MRI is reduced.
The imagery can have two distinct goals : to establish a positive diagnosis to guide treatment and / or make a precise preoperative assessment. It is worth remembering that imaging should not be considered until the completion of a thorough clinical assessment, because on the one hand, the diagnostic strategy depends on clinical assessment and on the other hand, the realization of sophisticated explorations without systematic screening clinic generates high costs for a limited therapeutic impact. The diagnostic strategies also depend on the intrinsic performance of each imaging modality but also how they are used. In general, the more lesions are small, over the imaging method must be effective. The identification of a posterior superior impingement may require the use of MR arthrography. An arthrogram or MRI are usually sufficient to achieve the preoperative assessment of rotator cuff tear accompanied by a decrease in active range of motion. In all cases, a clinical exam of good quality is necessary to characterize the lesions and give accurate measurements.
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