Intolérance aux cosmétiques. Actualisation - 12/11/07
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Favorisée par la multiplicité des images médiatiques et des articles à visée esthétique, la demande, toujours croissante, des consommateurs pour de nouveaux produits cosmétiques détermine la recherche de nouvelles molécules de mieux en mieux ciblées. Grâce à une technologie et à une biochimie toujours plus performantes, des produits de plus en plus complexes envahissent le marché cosmétique. Au vu du nombre des produits vendus, il y a peu de réactions d'intolérance qui, malgré leur grand polymorphisme, doivent être identifiées. Les lésions sont plus fréquemment d'origine irritative non immunologique, qu'allergique immunologique et leur nature doit être précisée. Dans la plupart des cas cliniques, grâce à un interrogatoire minutieux et à des tests épicutanés, on pourra prescrire soit des précautions d'utilisation s'il s'agit d'une dermatite d'irritation, soit l'éviction totale d'une molécule ou d'un produit cosmétique si l'origine est allergique. La déclaration, auprès de l'Agence française de sécurité sanitaire, des produits de santé (AFSSAPS) et des laboratoires fabricants, du nom INCI des molécules et des produits responsables permet d'espérer la réduction ou le contrôle du nombre de pathologies cutanées secondaires à l'utilisation des produits cosmétiques.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Allergie aux cosmétiques, Allergie aux parfums, P-phénylènediamine, Dermatite allergique de contact, Dermatite irritative de contact
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