L’évolution de la transplantation rénale ces 20 dernières années - 02/11/11
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Kidney transplantation is an efficient treatment of end stage renal disease, decreasing patient mortality by comparison with mortality in dialysis and improving patient quality of life.
The number of patients living in France with a functioning transplant is almost as high as the number of patients on dialysis (33,000 versus 37,500 in 2009).
The constant progress in immunosuppressive treatments has made graft survival improve. According to the “Agence de biomédecine”, the national institution in charge of transplantation regulation and management, overall graft survival is 68% at 10 years but 80% for living donor transplantation.
Transplantation indications have been extended with time to more difficult patients: retransplanted patients and elderly patients, to the point that age per se is no more a contraindication to transplantation.
Increase in transplant activity has followed increase in kidney harvesting in marginal donors, called “extended criteria donors”: older, hypertensive, having atherosclerotic pathologies. Kidney from these donors are attributed to recipients of similar age.
With organ shortage, new sources of donors are proposed, non heart beating donors and living donors.
Living donor transplantation is the best transplantation with the best results but it is insufficiently developed in France (8–10% of the total annual number of renal transplantations versus 30–50% in the Scandinavian and Anglo-Saxon countries). Extension of the definition of the living donor through the successive revisions of the Law of Bioethics should hopefully improved this situation.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Points essentiels |
La transplantation rénale est un traitement performant de l’insuffisance rénale chronique terminale (IRCT) en termes d’efficacité (mortalité inférieure des patients transplantés par rapport à celle des patients dialysés de typologies comparables) et en termes de confort de vie.
Le nombre de personnes vivant en France avec un greffon fonctionnel est presque égal à celui des personnes dialysées (33 000 versus 37 500 en 2009).
Avec les progrès des traitements immunosuppresseurs, la survie du greffon progresse constamment. Tous patients confondus, elle est, selon le registre de l’Agence de biomédecine, de 68 % à dix ans, mais elle atteint 80 % chez les patients ayant reçu une greffe de donneur vivant.
Les indications de transplantation se sont élargies vers des patients plus difficiles : retransplantations posant le problème d’une immunisation anti-HLA, patients âgés voire très âgés au point qu’il n’existe plus d’âge limite pour la greffe si l’état cardiovasculaire est satisfaisant.
L’augmentation du nombre de greffes a été rendue possible grâce au prélèvement de donneurs dits à critères élargis : âgés voire très âgés, décédés d’AVC, hypertendus ou atteints de pathologies athéromateuses. Le différentiel d’âge entre donneur et receveur étant pris en compte dans l’attribution d’un greffon, les donneurs âgés sont proposés à des receveurs eux-mêmes âgés.
La pénurie de greffons persistant, de nouvelles sources de donneurs sont recherchées, comme le donneur à cœur arrêté et le donneur vivant.
La transplantation de donneur vivant est la meilleure de toutes les transplantations, mais elle est sous-utilisée (8–9 % du nombre total annuel des greffes versus 30–50 % dans les pays anglo-saxons et scandinaves). L’extension de la définition du donneur lors des révisions successives de la Loi de bioéthique devrait lui permettre de se développer.
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Vol 40 - N° 11
P. 1074-1080 - novembre 2011 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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