Concordance de l’IRM et de l’arthroscopie dans les lésions traumatiques méniscales de l’enfant - 30/10/11
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Résumé |
Introduction |
Les lésions méniscales traumatiques de l’enfant nécessitent d’être rapidement et efficacement diagnostiquées pour être réparées en priorité afin de préserver le ménisque et l’avenir du genou. Souvent isolées, ces lésions sont difficilement identifiables cliniquement. La démarche diagnostique est passée d’un excès d’arthroscopies diagnostiques à la multiplication d’IRM effectuées par des radiologues non spécialisés en pédiatrie. Cette étude a pour but de déterminer la concordance entre l’aspect IRM des lésions méniscales traumatiques de l’enfant et les résultats de l’exploration arthroscopique.
Patients et méthodes |
Soixante-neuf genoux d’enfants (âgés de neuf à 16ans) ayant eu une IRM, puis une arthroscopie suite à un traumatisme du genou entre 1995 et 2008 ont été inclus de façon rétrospective. Les ménisques discoïdes ont été exclus. Les dossiers ont tous été revus par un seul clinicien et toutes les IRM ont été relues par un radiologue spécialisé en pathologie pédiatrique. Les patients avec des cartilages de croissance fusionnés ont été exclus. Tous les dossiers sont exploitables. La concordance avec l’arthroscopie (référence) a été évaluée sur la présence d’une lésion méniscale, sa localisation et son type.
Résultats |
Nous avons retrouvé 78 et 82 % de concordance globale respectivement à la première lecture et à la seconde de l’IRM. Elle n’était que de 77 et 80 % pour le ménisque médial et de 78 et 84 % pour le ménisque latéral. Il existait à la première lecture 13 faux positifs pour le ménisque médial et cinq pour le latéral, contre neuf et zéro à la seconde lecture. La sensibilité globale était de 70 % à la première lecture et de 64 % à la seconde, la spécificité globale était de 81 et de 90 %.
Discussion |
Ces chiffres, conformes à la littérature, peuvent paraître séduisants mais cachent une grande disparité entre l’analyse du ménisque médial et celle du ménisque latéral. L’IRM surestime les lésions du ménisque médial et sous-estime celles du ménisque latéral.
Conclusion |
L’IRM n’est qu’une aide ne permettant pas d’établir un diagnostic certain de lésion méniscale. Son interprétation doit être confrontée à l’examen clinique et à l’expérience de l’orthopédiste pédiatre.
Le niveau de preuve est de IV : rétrospectif.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Lésion méniscale traumatique, Enfant, IRM, Arthroscopie
Plan
Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais celle de l’article original paru dans Orthopaedics & Traumatology: Surgery & Research, en utilisant le DOI ci-dessus. |
Vol 97 - N° 7
P. 700-707 - novembre 2011 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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