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Le diagnostic des cancers solides dans un service de médecine interne : étude descriptive de 114 cas consécutifs - 26/10/07

Doi : 10.1016/j.revmed.2007.05.009 
O. Decaux, A. Goulard, C. Cazalets, B. Cador, A. Perlat, P. Jégo , B Grosbois
Service de médecine interne, hôpital Sud, 16, boulevard de Bulgarie, 35203 Rennes cedex 02, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Propos

Une altération de l'état général, une fièvre prolongée et/ou un syndrome inflammatoire inexpliqué constituent des motifs fréquents d'hospitalisation dans un service de médecine. Dans ces situations, il n'est pas rare de porter le diagnostic de néoplasie.

Patients et méthodes

Une étude descriptive a été réalisée sur une période de trois ans (octobre 1999-septembre 2002) dans un service de médecine interne. Lors du classement hebdomadaire, tous les patients chez qui un diagnostic de tumeur solide «de novo» a été posé, ont été inclus.

Résultats

Le diagnostic de «cancer solide» a été porté chez 165 patients (3,8% des patients hospitalisés). Une preuve histologique a été apportée chez 114 patients (60 hommes, 54 femmes) d'âge moyen 70,5 ans. Les cancers digestifs et bronchopulmonaires sont les plus fréquents. Les points d'appel sont très variés mais les troubles digestifs et l'anémie ferriprive sont les plus fréquemment observés. Lorsqu'un point d'appel est retrouvé initialement (84%), le nombre d'examens nécessaires au diagnostic est faible (1,56 examen) alors qu'il est plus élevé (5,12 examens) si aucune piste n'est retrouvée au terme de l'interrogatoire, de l'examen clinique ni apportée par les données biologiques de routine.

Conclusion

La découverte d'un cancer solide est fréquente dans un service de médecine interne. L'examen clinique occupe une place essentielle dans la démarche diagnostique et permet de réduire le nombre d'examens. Même si la prise en charge est confiée à des services spécialisés, les médecins internistes sont pleinement concernés par les dispositifs d'annonce au diagnostic.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Abstract

Purpose

A deterioration of the general condition, a prolonged fever or an unexplained inflammatory syndrome are frequent reasons for hospitalization in a internal medicine unit. In these situations, it is not rare to make a diagnosis of cancer.

Patients et methods

A descriptive study was carried out over a three years period (1st October 1999 to 30th September 2002) in an internal medicine unit. Every week, all patients in whom a cancer was diagnosed were enrolled in the study.

Results

During this period, 165 patients were identified (3.8% of the in-patients). A histological proof was obtained in 114 patients. Digestive and bronchopulmonary cancers were the most frequent. The first signs were very varied but digestive disorders and ferriprive anaemia were the most frequent. The number of investigations necessary to diagnosis were weak (1.56 procedures) when a sign was identified but were high (5.12 procedures) when no information was provided by interview, clinical examination or usual biological tests.

Conclusion

Diagnosis of cancer is an usual situation in an internal medicine unit. Interview and clinical examination are essential in the diagnostic step. It could decrease the number of procedures. Internal unit services are fully concerned by the announcement of cancer.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Cancer, Service de médecine interne, Annonce du diagnostic

Keywords : Cancer, Internal medicine unit, Announcement of cancer


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Vol 28 - N° 11

P. 737-741 - novembre 2007 Retour au numéro
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