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Fractures fémorales périprothétiques traitées par plaque à vis bloquées. Évaluation de la faisabilité d’une implantation mini-invasive sur une série prospective de 36 fractures - 14/10/11

Doi : 10.1016/j.rcot.2011.07.014 
M. Ehlinger a, , A. Di marco a, P. Adam a, Y. Arlettaz b, B.-K. Moor b, F. Bonnomet a
a Service de chirurgie orthopédique et de traumatologie, CHU Haute pierre, hôpitaux universitaires de Strasbourg, 1, avenue Molière, 67098 Strasbourg, cedex, France 
b Service de chirurgie orthopédique et de traumatologie, hôpital régional du Valais, 80, avenue Grand-Champ-Sec, 1951 Sion, Suisse 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Les fractures fémorales périprothétiques posent des problèmes de consolidation et de fractures itératives avec les plaques conventionnelles tandis que l’enclouage verrouillé n’est pas applicable dans toutes les situations exposant aux cals vicieux. Pour résoudre ces problèmes les plaques verrouillées sont proposées pour garder les avantages du foyer fermé en associant la qualité de réduction des fixations par plaque.

Hypothèse

Les plaques verrouillées permettent une fixation sans défaut majeur d’axe tout en évitant les défauts de consolidation lors d’une chirurgie mini-invasive.

Patients et méthode

De juin 2002 à décembre 2007 nous avons traité prospectivement 35 patients (un bilatéral), 28 femmes et sept hommes, pour une fracture sur prothèse de hanche (21), de genou (huit), entre prothèses de hanche et de genou (deux), entre ostéosynthèse trochantérienne et prothèse de genou (cinq). L’âge moyen était de 76ans (39–93). L’ostéosynthèse qui a toujours été tentée par voie mini-invasive utilisait des plaques verrouillées à vis bloquées (Synthes™). La rééducation consistait en une remise en charge immédiate aussi complète que ce que le patient acceptait. Le score de Parker préopératoire était de 5,25 (0–9).

Résultats

Nous déplorons un perdu de vue, un échec précoce et sept décès dont quatre inclus car présentant un recul de 24mois minimum, soit 31 fractures (30 patients) au recul moyen de 26mois (6–67). Vingt-six fixations étaient effectuées par voie mini-invasive, huit conversions et deux à foyer ouvert classique. La remise en charge était totale (n=20), avec un appui partiel (n=3) et sans appui pendant six semaines (n=13). Nous déplorons deux infections et trois démontages. La consolidation était obtenue 35 fois sur 36. Un défaut d’axe supérieur à 5° était observé cinq fois. À la révision aucun nouveau descellement d’implant n’était identifié. Le score de Parker des patients revus était de 4,3 (0–9).

Discussion et conclusion

Les plaques verrouillées associées à un abord limité autorisent un taux de consolidation élevé (35/36) sans défaut d’axe majeur (seulement cinq désaxations sur 36 cas de plus de 5°), sans fracture itérative (n=0) et avec un taux faible de démontage (3/36) tout en autorisant une remise en charge complète le plus souvent (20/36). Les plaques verrouillées dans les fractures fémorales sur matériel permettent une reprise de la déambulation avec un résultat stable à moyen terme.

Niveau de preuve

Niveau IV étude prospective sans groupe témoin.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Fracture fémorale, Fracture périprothétique, Plaque à vis verrouillées, Chirurgie mini-invasive


Plan


 Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais celle de l’article original paru dans Orthopaedics & Traumatology: Surgery & Research, en utilisant le DOI ci-dessus.


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Vol 97 - N° 6

P. 602-609 - octobre 2011 Retour au numéro
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