Pneumonies acquises sous ventilation mécanique : suivez les recommandations ! - 15/10/07
pages | 6 |
Iconographies | 3 |
Vidéos | 0 |
Autres | 0 |
Résumé |
Objectifs |
Comparer les bactéries responsables des pneumonies acquises sous ventilation mécanique (PAVM) précoces et tardives objectivées par un lavage bronchoalvéolaire (LBA) ainsi que le devenir des patients.
Type d'étude |
Prospective, observationnelle, épidémiologique.
Patients et méthodes |
Pendant une durée de sept ans, tous les premiers épisodes de PAVM ont été inclus. Le diagnostic était affirmé par un LBA avec un seuil de 104 ufc/ml. Le seuil de définition d'une PAVM tardive était une durée de ventilation mécanique supérieure ou égale à cinq jours.
Résultats |
Cent treize PAVM ont été étudiées, 50 étaient précoces, 63 tardives. Au total, 34% des PAVM précoces et 73% des PAVM tardives étaient dues à des bactéries potentiellement résistantes aux antibiotiques. Pseudomonas aeruginosa était la bactérie la plus représentée, responsable de 16% des PAVM précoces et de 39% des PAVM tardives. Il n'y avait pas de différence significative de morbidité ou de mortalité (29 vs 29%, ns) entre les patients atteints de PAVM précoce ou de PAVM tardive.
Conclusion |
Dans notre série, les bactéries potentiellement multirésistantes aux antibiotiques et en particulier les bacilles à Gram négatif étaient les pathogènes les plus souvent responsables des PAVM qu'elles soient précoces ou tardives. Le choix de l'antibiothérapie probabiliste des PAVM précoces doit prendre en compte l'ensemble des facteurs de risque de bactéries potentiellement multirésistantes aux antibiotiques et pas seulement son délai d'apparition.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
Objectives |
To compare the clinical outcomes and the causative pathogens of early-onset and late-onset ventilator-associated pneumonia (VAP) diagnosed by bronchoalveolar lavage (BAL).
Study design |
Prospective, observational, epidemiological study.
Patients and methods |
During a 7-years period, all first episodes of VAP were prospectively included. Diagnosis was confirmed by a BAL with a threshold of 104 cfu/ml. Late-onset pneumonia was defined if occurred after the seventh day after mechanical ventilation.
Results |
One hundred and thirteen VAP were studied. Fifty were early-onsets and 63 late-onsets. Thirty-four per cent of early-onset VAP and 73% of late-onset VAP were due to potential multiresistants pathogens. Pseudomonas aeruginosa was the most commonly isolated bacteria both in early-onset and late-onset VAP (16 and 39% respectively). Morbidity and mortality (29 vs 29%, ns) were not statically different between the two groups (early-onset and late-onset VAP).
Conclusion |
In our study, both early-onset and late-onset VAP were mainly caused by potentially multiresistants bacteria, most commonly Gram negative bacilli. Even for early VAP, clinicians should be aware about all risk factors for potentially multiresistants pathogens and not only the delay of onset of the VAP episode.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Pneumonie acquise sous ventilation mécanique, Infection nosocomiale, Antibiothérapie, Lavage bronchoalvéolaire, Aspiration trachéale, Pseudomonas aeruginosa
Keywords : Ventilatory-associated pneumonia, Nosocomial infections, Antibiotic therapy, Bronchoalveolar lavage, Endotracheal aspiration, Pseudomonas aeruginosa
Plan
Vol 26 - N° 10
P. 844-849 - octobre 2007 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à cette revue ?