Infections à virus Epstein-Barr - 12/10/11
Article en cours de réactualisation
pages | 14 |
Iconographies | 4 |
Vidéos | 0 |
Autres | 12 |
Résumé |
Le virus Epstein-Barr (EBV) infecte plus de 95 % de la population mondiale, principalement par voie salivaire. Le plus souvent asymptomatique pendant l'enfance, la primo-infection EBV aboutit souvent à une mononucléose infectieuse (MNI) lorsqu'elle survient chez l'adolescent ou l'adulte jeune. La MNI est le plus souvent bénigne mais peut être responsable d'une fatigue prolongée invalidante. Le diagnostic de MNI repose sur la sérologie. Il n'existe pas de traitement antiviral spécifique pour cette maladie. Le virus persiste ensuite toute la vie chez l'hôte infecté, surtout dans les lymphocytes B mémoires. Cette persistance résulte d'un équilibre entre une infection latente sans production virale et des épisodes de réactivation virale aboutissant à une excrétion virale salivaire. La persistance virale est en général asymptomatique chez l'individu infecté. Chez une personne immunodéprimée, le défaut de surveillance immunitaire peut aboutir à des syndromes lymphoprolifératifs caractérisés par une prolifération incontrôlée des lymphocytes B infectés par l'EBV. En effet la propriété biologique fondamentale de l'EBV est sa capacité in vitro et in vivo à faire proliférer les lymphocytes B. La mesure de la charge virale dans le sang par des techniques moléculaires est indispensable pour la prévention ou le diagnostic précoce des syndromes lymphoprolifératifs post-transplantation, traités le plus souvent par des anticorps anti-CD20. Chez l'individu immunocompétent, la persistance virale peut également aboutir à des cancers dits « associés à l'EBV » avec des cellules tumorales contenant le génome viral et exprimant des protéines virales favorisant la transformation cellulaire. Les principaux cancers associés à l'EBV sont le lymphome de Burkitt, certains lymphomes de Hodgkin et le carcinome indifférencié du nasopharynx. Pour certains de ces cancers, la sérologie EBV et/ou la mesure de la charge virale sont utiles au diagnostic. À côté des thérapeutiques antitumorales classiques, il existe des essais d'injection de cellules T cytotoxiques anti-EBV.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Virus Epstein-Barr, Mononucléose infectieuse, Cancers viro-induits, Immunodépression, Lymphoprolifération post-transplantation
Plan
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à ce traité ?