Prothèse totale du genou sur cal vicieux intra-articulaire - 08/10/11
la SFHG
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Résumé |
Introduction |
Peu de données sont disponibles concernant la prise en charge des gonarthroses sur cal vicieux intra-articulaire. Le but de ce travail était d’analyser et de rapporter les résultats des prothèses de genou dans cette indication ainsi que les complications et leurs particularités techniques.
Hypothèse |
Les arthroplasties pour gonarthrose après cal vicieux articulaire sont exposées à un taux élevé de complications et à un résultat fonctionnel limité.
Objectifs |
Tester cette hypothèse sur une série rétrospective de 74 gonarthroses sur cal vicieux articulaire.
Patients et méthodes |
Dans une série rétrospective multicentrique, nous avons colligé les dossiers de 74 patients d’âge moyen 63±14ans opérés d’une prothèse totale de genou (PTG) entre 2000 et 2008 pour gonarthrose post-traumatique sur cal vicieux intra-articulaire. Le délai moyen entre le traumatisme initial et la prothèse était de 21,8±19ans (un à 56ans). Les patients ont été évalués cliniquement et radiographiquement au dernier recul sur la base du score de la Knee Society modifié selon la Société orthopédique de l’Ouest (SOO).
Résultats |
Avec un recul moyen global de 4±3ans (un à neuf ans), le score genou a été amélioré passant de 25±12 à 85±7 au dernier recul (p<0,001) ainsi que le score fonction, passant de 52±13 à 66±10 (p=0,004). Le gain de flexion moyen était de 6° avec une flexion moyenne préopératoire de 104°±28° (10° à 150°) et de 110°±19° (20° à 130°) au dernier recul. Dix-neuf patients (26 %) ont présenté une complication dont 13 graves, susceptibles d’altérer le résultat fonctionnel : trois avulsions de l’appareil extenseur (tendon patellaire), quatre infections, cinq raideurs et un cas d’instabilité.
Discussion et conclusions |
Ces résultats mettent en évidence un taux de complications élevé et des résultats cliniques inférieurs à ceux des prothèses pour gonarthrose sur déformation constitutionnelle. Le traumatisme initial avec l’hémarthrose, et les chirurgies parfois itératives pour réduire et fixer la fracture initiale, induisent une fibrose et des adhérences synoviales à l’origine de raideurs et de difficultés d’exposition. Il est nécessaire d’en informer le patient en le prévenant d’une amplitude de flexion postopératoire améliorée mais nécessairement limitée surtout en cas de raideur initiale.
Niveau d’évidence |
Niveau IV : étude rétrospective non comparative.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Cal vicieux intra-articulaire, Prothèse totale de genou, Gonarthrose post-traumatique, Complications, Adulte
Plan
Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais celle de l’article original paru dans Orthopaedics & Traumatology: Surgery & Research, en utilisant le DOI ci-dessus. |
Vol 97 - N° 6S
P. S218-S224 - octobre 2011 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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