Prothèse totale du genou de première intention dans le traitement des fractures épiphysaires de la région du genou - 08/10/11
, P. Bonnevialle b, G. Pietu c, D. Saragaglia d, B. Cherrier e, J.-M. Lafosse f
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Résumé |
Introduction |
Les indications d’arthroplasties pour des fractures complexes épiphysaires se sont multipliées ces dernières années au coude et à l’épaule, mais les indications restent peu documentées au genou. En se fondant sur l’étude d’une série rétrospective multicentrique, les buts de ce travail étaient d’évaluer les résultats cliniques à court terme des prothèses totales de genou (PTG) pour fracture épiphysaire comminutive du genou, d’identifier les problèmes techniques et de préciser les indications.
Matériel et méthodes |
À l’initiative de la Société française de chirurgie du la hanche et du genou (SFHG) et du groupe d’étude en traumatologie (GETRAUM), 26 observations provenant de huit centres en France ont été incluses dans cette série multicentrique rétrospective. Les critères d’inclusion étaient : PTG de première intention posée pour fracture articulaire complexe de l’extrémité proximale du tibia ou de l’extrémité distale du fémur. Les caractéristiques chirurgicales étaient précisées et les complications analysées. Le protocole d’évaluation au dernier recul était standardisé et comprenait les données démographiques du patient, une évaluation du score de Parker et du score IKS.
Résultats |
En postopératoire immédiat six patients (23 %) ont présenté une complication générale et quatre patients (15 %) une complication locale directement liée à l’arthroplastie. Au dernier recul (en moyenne 16,2 mois), le score de Parker global final était de 6,3 (chute moyenne de 1,7) et le score IKS genou moyen était de 82 points et le score IKS fonction moyen de 54 points.
Discussion |
Il y a une place pour la PTG en première intention dans les fractures complexes du sujet âgé autonome souffrant de gonarthrose. Cette chirurgie comporte des points techniques clés qui doivent être respectés et planifiés afin d’optimiser les résultats et de limiter les complications dont le nombre reste supérieur à celui obtenu après PTG conventionnelle mais comparable à celui observé après PTG post-traumatique.
Niveau de preuve |
Niveau IV, étude rétrospective de cohorte.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Arthroplastie totale de genou, Fracture métaphyso-épiphysaire du genou, Fracture du sujet âgé, Ostéoporose
Plan
 | Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais celle de l’article original paru dans Orthopaedics & Traumatology: Surgery & Research, en utilisant le DOI ci-dessus. |
| Les deux sociétés associées de la Sofcot, le Getraum et la SFHG, se sont réunies sur une thématique commune à la frontière des deux spécialités d’orthopédie et de traumatologie pour initier et produire ce travail. |
Vol 97 - N° 6S
P. S184-S191 - octobre 2011 Retour au numéro
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- Bureau éditorial
- Clou trochantérien verrouillé versus prothèse dans les fractures trochantériennes instables du sujet de plus de 75 ans
- P. Bonnevialle, D. Saragaglia, M. Ehlinger, J. Tonetti, N. Maisse, P. Adam, C. Le Gall, avec la collaboration de SFHG et du GETRAUM
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