Démarches diagnostique et thérapeutique devant une suspicion d'embolie pulmonaire - 12/10/07
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Résumé |
L'embolie pulmonaire (EP) est une maladie fréquente et grave qui serait responsable de 10 000 décès chaque année en France. Malgré l'amélioration de la connaissance des facteurs de risque de cette pathologie et l'apport des nouveaux tests diagnostiques non invasifs, le diagnostic reste parfois difficile. Il doit toujours être confirmé ou infirmé, en appliquant les stratégies diagnostiques validées associant l'évaluation de la probabilité clinique, et selon les cas, le dosage plasmatique des D-dimères, l'angioscanner pulmonaire en général plus disponible que la scintigraphie pulmonaire et l'échodoppler veineux des membres inférieurs. Le traitement de l'EP est le plus souvent simple et efficace : le traitement initial repose la plupart du temps sur l'utilisation d'une héparine de bas poids moléculaire ou du fondaparinux, associé à un relais d'antivitamine K précoce. La thrombolyse reste réservée aux patients présentant une EP massive avec instabilité hémodynamique. La durée du traitement doit tenir compte du risque de récidive du patient et de son risque hémorragique. Il est recommandé un traitement court de 3 mois en cas d'EP provoquée par un facteur de risque réversible, tandis qu'un traitement d'au moins 6 mois est recommandé en cas d'EP sans facteur favorisant (« idiopathique »).
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Embolie pulmonaire, Angioscanner pulmonaire, Traitement anticoagulant
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