Conclusion générale - 07/10/11
S’occuper des vertiges est devenu passionnant.
Dans le diagnostic, la vidéonystagmoscopie a été un progrès décisif. Chacun peut maintenant voir, enregistrer et revoir des nystagmus que seulement quelques prophètes avaient pu observer au siècle dernier. En corrélant ces nystagmus à la position ou au mouvement de la tête, on peut savoir quel canal semi-circulaire a répondu. Ainsi, est né un consensus mondial autour de la physiopathologie et du traitement des vertiges positionnels paroxystiques bénins. Les boucles d’interaction vestibulo-cérébelleuses entre capteurs labyrinthiques éclairent sur les vertiges positionnels atypiques. Aux urgences, se sont peu à peu clarifiés des tableaux cliniques répertoriés au fil des décennies grâce au progrès de l’imagerie y compris le retour de l’insuffisance vertébro-basilaire. La migraine a pris une part importante dans le diagnostic étiologique, etc.
Parallèlement, le rééducateur vestibulaire s’est approprié le réflexe vestibulo-spinal. Les progrès sont plus difficiles car dans l’équilibre, le vestibule n’est plus seul. La vision, la proprioception et le psychisme s’en mêlent. Le kinésithérapeute doit donc avoir sa propre démarche, son propre bilan et sa propre intuition pour prendre à bras le corps la plasticité de «l’homme neuronal». Même à main nue, il trouvera dans les progrès de ses patients la gratifiante récompense de son implication personnelle.
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