Peau et cicatrisation - 30/09/11
La peau est le dénominateur commun de tous les gestes de chirurgie plastique reconstructrice et esthétique : théâtre de la cicatrisation, enveloppe des formes, témoin de l’âge, elle est le passage obligé de tout acte de chirurgie.
L’Académie de médecine définit la chirurgie comme un acte effractif de la barrière cutanée, alors que les actes médicaux, eux, sont au maximum pénétrants avec injections transcutanées de substances validées et métabolisables ou actes d’exploration et de soins passant par les vaisseaux ou les voies naturelles. La peau constitue donc une enveloppe de protection, premier barrage à franchir avant d’accéder aux structures sous-jacentes :
– | au niveau des membres et de la face, accès aux systèmes musculo-aponévrotiques et osseux, aux éléments «nobles» neuro-vasculaires; |
– | au niveau du tronc, accès aux organes protégés par les parois thoracique et abdominale. |
Véritable organe de protection, la peau, plus que tout autre tissu, a vocation d’être altérée, franchie, et donc suturée, réparée ou reconstruite.
Enfin plus que tout autre tissu, car c’est l’organe le plus visible, elle est le premier témoin des stigmates du vieillissement.
Quelques notions essentielles doivent être connues si l’on veut comprendre les indications et les techniques de base de la chirurgie plastique développées plus loin : la peau est le décor et l’enveloppe du corps, elle est aussi le théâtre de la cicatrisation.
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