Assessment of quality of life in stroke patients with hemiplegia - 24/09/11
Abstract |
Stroke is a major public health issue. Even though most hemiplegic stroke patients may obtain a good functional outcome, many remain dissatisfied with their lives. Indeed, quality of life and subjective well-being should be taken into account in any assessment of stroke survival.
Objective |
To assess long-term quality of life in stroke patients (compared with healthy controls) and the corresponding determinants and predictive factors.
Method |
The patient population consisted of 80 of the 217 first-stroke survivors treated between January and June 2005 in the Clinical Neurosciences Department at Bordeaux University Hospital. After a mean follow-up period of 2years, 24 patients were interviewed in their homes and data from the 56 others were obtained in a telephone interview. Demographic information, clinical status on admission and functional status (as assessed by Barthel Index) and depression (on the ADRS) at the time of the study visit were recorded. Quality of life was assessed by using the Sickness Impact Profile (SIP-65) and Bränholm and Fugl-Meyer’s Satisfaction with Life Scale (LiSat 11). The patients’ data were compared with those from 149 healthy controls.
Results |
Life satisfaction and quality of life were significantly impaired in stroke patients, compared with controls. All life domains were impaired. The worst scores were observed for independence and health-related items in the LiSat 11 and the physical and communication items in the SIP-65. Quality of life was strongly correlated with functional independence, the persistence of hemiplegia and depressive mood, which is in agreement with literature findings. Neither gender nor the initial Rankin score had a significant impact on these parameters.
Discussion–Conclusion |
Quality of life at 2years is significantly impaired in stroke survivors and seems more difficult to predict than functional independence. However, in addition to these objective results, our interviews suggest that receiving adequate social support might be as important to patients as recovering independence.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
L’accident vasculaire cérébral (AVC) est un problème majeur de santé publique. Bien que la plupart des personnes qui en sont victimes retrouvent une autonomie satisfaisante, nombre d’entre elles restent insatisfaites de leur vie. L’évaluation de ses conséquences doit donc être complétée par celle de la qualité de la vie.
Objectif |
Évaluer la qualité de vie de personnes victimes d’un AVC, à distance de celui-ci et la comparer avec celle de témoins sains afin d’en définir les déterminants et les facteurs prédictifs.
Méthode |
Il s’agit d’une étude sur 80 des 217 personnes victimes d’un premier AVC, hospitalisées dans les unités du pôle de neurosciences cliniques du CHU de Bordeaux du 1er janvier au 30 juin 2005 inclus. Deux ans plus tard, 24 patients ont été rencontrés et examinés à leur domicile, et 56 autres ont été interrogés par téléphone. Les données sociodémographiques, les caractéristiques de l’AVC, l’autonomie évaluée par l’index de Barthel et le statut psychologique évalué par l’échelle ADRS ont été pris en compte. La qualité de vie a été explorée au moyen du Sickness Impact Profile (SIP-65) et la satisfaction de vie par l’échelle de Bränholm et Fugl-Meyer (LiSat 11). Les données ont été comparées à celle de 149 témoins ayant rempli les mêmes questionnaires.
Résultats |
La qualité de la vie des patients est significativement moins élevée que celle des témoins. Tous les domaines sont altérés et plus particulièrement ceux de la satisfaction vis-à-vis de l’autonomie, de la santé physique, de l’état psychologique, de la vie en général, des loisirs et des contacts avec les amis de l’échelle de LiSat 11, ainsi que la dimension physique, l’humeur et la communication du SIP-65. L’indépendance fonctionnelle ainsi que la dépression sont, dans cette étude, les variables qui influencent le plus la qualité de vie des patients, ce qui est concordant avec la littérature. Il n’a pas été retrouvé d’influence significative du sexe ni du score de Rankin initial sur ces paramètres.
Discussion–Conclusion |
La qualité de la vie après un AVC est significativement altérée mais semble moins prévisible que la récupération fonctionnelle. Cependant, malgré ces résultats objectifs, l’opinion subjective des patients suggérerait que la récupération de leur autonomie serait à leurs yeux moins importante que l’obtention d’un meilleur soutien social.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Quality of life, Stroke
Mots clés : Qualité de vie, Accident vasculaire cérébral
Plan
Vol 54 - N° 6
P. 376-390 - septembre 2011 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.