Les urologues en formation ont-ils un syndrome d’épuisement professionnel ? Évaluation par le Maslach Burn-out Inventory (MBI) - 23/09/11
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Résumé |
Objectif |
Évaluer le syndrome d’épuisement professionnel chez les urologues en formation.
Matériels et méthodes |
Une étude transversale a été réalisée auprès de l’ensemble des membres de l’association française des urologues en formation. Un questionnaire comprenant le Maslach Burn-out Inventory (MBI) et des informations sur l’âge, le genre, la situation familiale, le statut professionnel actuel, le nombre d’heures travaillées et la pratique d’un loisir a été envoyé par courriel.
Résultats |
Le taux de réponse était de 65,5 %. Les scores moyens d’épuisement professionnel, de dépersonnalisation et d’accomplissement personnel étaient respectivement de 15,57±8,55 (syndrome d’épuisement bas), 8,56±5,52 (syndrome d’épuisement modéré) et 37,19±6,21 (syndrome d’épuisement modéré). Quarante-cinq sujets (24 %) avaient un syndrome d’épuisement professionnel sévère, 11 et 41 avaient respectivement un épuisement émotionnel et une dépersonnalisation. Les urologues vivant en couple avaient des scores d’épuisement émotionnel significativement plus faibles que les urologues célibataires. L’âge et le temps de travail étaient significativement liés aux scores de dépersonnalisation et d’accomplissement personnel. Les urologues ayant un loisir avaient significativement des scores d’épuisement plus faibles et des scores d’accomplissement personnel plus importants que ceux n’ayant pas de loisirs. Le sexe n’avait pas d’influence significative sur le syndrome d’épuisement.
Conclusion |
Un quart des urologues français en formation avaient un syndrome d’épuisement professionnel. Les facteurs de protection du burn-out étaient la réduction du temps de travail hebdomadaire et l’existence d’une vie extraprofessionnelle symbolisée par une vie familiale et la pratique d’un loisir. La sévérité du syndrome d’épuisement professionnel diminuait avec l’avancée en âge et la séniorisation.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Objectives |
To assess the burn-out syndrome in the population of urologists in training.
Material and methods |
A trans-sectional study was carried out among the French urologists in training association (AFUF) members. A questionnaire including the Maslach Burnout Inventory and questions on the age, gender, professional and familial status, working time and hobbies was emailed.
Results |
The response rate was 65.5 %. Mean burn-out, emotional exhaustion and depersonalization scores were 15.57±8.55 (low burn-out), 8.56±5.52 (moderate burn-out) and 37.19±6.21 (moderate burn-out), respectively. Forty-five (24 %) had a severe burn-out syndrome, 11 an emotional exhaustion and 41 a depersonalization. Urologists in couple had a significant lower emotional exhaustion level than single. Depersonalization and low personal accomplishment scores were related to the age and working time. Having at least one hobby prevented emotional exhaustion and improved personal accomplishment levels. Gender had no impact on burn-out syndrome.
Conclusion |
Quarter of French urologists in training had a burn-out syndrome. Factors preventing it were working time reduction, being in couple and having at least one hobby. burn-out syndrome severity decreased with age and senior status.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Urologue, Formation, Syndrome d’épuisement professionnel
Keywords : Urologist, Education, Burn-out
Plan
Niveau de preuve : 3. |
Vol 21 - N° 9
P. 636-641 - octobre 2011 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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