Incontinence urinaire d’effort de novo après promontofixation - 23/09/11
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Résumé |
But |
Le but de notre travail était l’évaluation du risque d’apparition d’une incontinence urinaire d’effort (IUE) de novo après promontofixation (PF).
Matériel |
Cinquante-sept patientes ayant eu un prolapsus urogénital sans IUE associée ni masquée ont été opérées par PF entre janvier 2006 et octobre 2009. L’âge, l’index de masse corporelle (IMC), les antécédents (Atcds) médicochirurgicaux, les résultats de l’examen clinique et du bilan urodynamique (BUD) ainsi que le contrôle postopératoire ont été étudiés de façon rétrospectives et analysés statistiquement afin d’évaluer l’association entre ces éléments et l’IUE de novo.
Résultats |
Avec un suivi médian de 16 mois, quatre patientes (7,3 %) ont développé une IUE de novo à un an du postopératoire et qui a nécessité le port d’une protection de façon préventive dont trois se sont nettement améliorées après une rééducation pelvipérinéale, cependant, une seule patiente : 1,8 % a nécessité la mise en place d’une bandelette sous-urétrale huit mois après l’intervention. Aucune liaison statistiquement significative n’a été définie malgré un p<0,01 entre l’insuffisance sphinctérienne (IS) et l’IUE de novo à cause d’un échantillon trop faible inférieur à cinq, en revanche, les valeurs prédictives VPP et VPN pour la PCUM étaient respectivement 43 et 2,2 %.
Conclusion |
Les résultats de cette étude ont concordé avec les données de la littérature. Le risque pour nos patientes de développer une IUE de novo significative était faible : 7,3 % mais pouvait devenir plus important : 43 % en cas d’IS préopératoire. L’information de la patiente en préopératoire reste fondamentale, celle-ci doit porter sur les risques encourus ainsi que sur le ratio bénéfice–risque attendu.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Objective |
To evaluate the risk of occurrence of de novo stress urinary incontinence (SUI) after sacral colpopexy (SCP).
Patients and methods |
In all, 57 women with no concomitant or occult SUI, had a SCP for urogenital prolapse between January 2006 and October 2009. Some data from their medical charts (age, body mass index, past medical history, maximum urethral closure pressure, bladder neck hypermobility) were reviewed retrospectively and statistically analyzed to assess the association between these factors and de novo SUI.
Results |
With a median follow-up of 16 months, four patients (7.3%) developed de novo SUI 1 year postoperative and which required the wearing of pads defensively, three of which were significantly improved after pelviperineal rehabilitation, however only one patient: 1.8% required the establishment of a sub-urethral tape 8 months after the surgical correction of prolapse. No statistically significant association has been established despite a P<0.01 between the sphincter deficiency (SD) and de novo SUI because of a sample too small inferior to five, however predictive values for PPV and NPV, the MUCP was 43 and 2.2%.
Conclusion |
The results of this study were consistent with the literature data, the risk to our patients to develop de novo SUI requiring secondly anti-incontinence procedure was lower: 7.3% but could become more important: 43% if preoperative SD. Patients should always be informed before surgery as it cannot be predicted.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Prolapsus, Incontinence urinaire d’effort, Promontofixation
Keywords : Prolapse, Urinary stress incontinence, Sacral colpopexy
Plan
Niveau de preuve : 5. |
|
Type d’article : étude de prévalence (série de cas cliniques). |
Vol 21 - N° 9
P. 631-635 - octobre 2011 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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