Avant-propos - 22/09/11
Cet ouvrage présente un ensemble de techniques manuelles ostéo-articulaires visant à réduire les restrictions de mobilité des différentes articulations du système appendiculaire. Ces techniques sont précédées d’un diagnostic de mobilité (ou test de mobilité), qui porte sur l’articulation concernée, permettant de mettre en évidence une éventuelle restriction de mobilité.
Le test de mobilité ne suffit pas pour poser un diagnostic ; celui-ci doit s’affiner à l’aide des quatre rubriques qui suivent l’exposé du test :
Cet ensemble de rubriques permet de re-situer les tests de mobilité et les techniques dans un contexte concret, qui permet à l’étudiant ou au praticien de répondre aux questions qu’il est en droit de se poser suite à un diagnostic de restriction de mobilité d’une quelconque articulation du système appendiculaire :
Quelques éléments clés sont mis en avant afin de mieux comprendre toutes les subtilités qui accompagnent une dysfonction articulaire.
Dans la partie de l’ouvrage qui traite des techniques, des variantes sont proposées, pour répondre aux adaptations indispensables face aux différentes morphologies rencontrées (celles du sujet, comme celles du praticien).
Pour chacune des techniques de base (ou chacune des variantes), il est indiqué quand cela est utile la petite astuce qui permet d’optimaliser le geste technique (mobilisation ou manipulation).
Encore un détail qui a son importance puisqu’il s’agit du mode d’emploi : cet ouvrage est un manuel pratique que le lecteur peut ouvrir où bon lui semble, à la dysfonction articulaire qu’il souhaite analyser ou traiter.
AvertissementsAucune des quatre rubriques exposées ci-dessus (Causes primaires, Causes secondaires, À propos de l’examen clinique, À retenir avant réduction) n’est évidemment exhaustive. Chacune d’elles doit être considérée comme une « boîte à idées », un fil rouge, permettant au praticien de poser quelques bases sur lesquelles il bâtira sa propre réflexion - cette démarche ayant comme unique objectif de reconstituer le mécanisme « lésionnel » et de mettre en place le traitement manuel le plus adéquat. Bien entendu, ce sont également des éléments anamnestiques qui permettent au praticien de reconstituer ce mécanisme « lésionnel » - ce point important est systématiquement rappelé au fil de l’ouvrage.
Les causes secondaires exposées ici n’ont fait l’objet (à ce jour) d’aucune vérification expérimentale. Elles doivent être prises par le lecteur comme un axe de réflexion soumis à son libre arbitre.
Une définition de la restriction de mobilitéL’École suisse d’ostéopathie, à travers l’enseignement conceptuel de la médecine ostéopathique de son directeur académique Claude Tinturier, propose la réflexion suivante sur la restriction de mobilité articulaire (ou dysfonction articulaire) :
Il faut préciser ici que la terminologie en usage dans la médecine manuelle n’a qu’une fonction de mise en commun d’un vocabulaire. Par exemple, l’évocation d’un calcanéus en antériorité ne signifie pas qu’il s’agisse d’une position anatomique de sub-luxation de cet os. La seule certitude véhiculée par cette expression réside dans la difficulté à étirer passivement les tissus voisins propres à l’articulation concernée (ou au complexe articulaire concerné) dans une direction qui semble opposée au « déplacement antérieur » de l’os calcanéus. La modification structurelle qui génère la restriction de mobilité existe en dehors des deux os d’une articulation dont la mobilité est réduite, car les deux os en question n’ont aucune responsabilité dans ladite restriction de mobilité.
RemerciementsNous tenons à manifester notre plus vive reconnaissance à l’équipe qui s’est spontanément et naturellement constituée autour de ce projet. Nous tenons à remercier chacun d’entre eux et chacune d’entre elles pour avoir donné beaucoup de temps et d’énergie à cet exercice fastidieux que représente la relecture de tout ouvrage.
Ont participé à cette relecture : Sieghilde Péquay et Alain Michaudon ; Jean-Louis Estrade ; Stéphanie Bernhard, Nicolas Kaufmann, Sandrine Locatelli, Pascal Michaud, Jean-Baptiste Pellissier et Paul Vaucher.
Nous remercions également Claude Tinturier, directeur académique à l’École suisse d’ostéopathie, et Paul Klein, directeur de l’unité de recherche en thérapies manuelles à l’université libre de Bruxelles, qui ont bien voulu nous faire part de leurs remarques et de leurs suggestions.
Les auteurs
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