Pathologies dues à l'inhalation de poussières de silice - 17/07/07
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La silice ou dioxyde de silicium (SiO2), composant abondant de la croûte terrestre, peut être responsable d'une atteinte du parenchyme pulmonaire, la silicose, ainsi que de bronchopathies chroniques obstructives (BPCO). De nombreuses professions peuvent mettre en contact avec cet élément. Le diagnostic de la silicose a été beaucoup modifié depuis l'avènement de la tomodensitométrie thoracique. Sa cancérogénicité, bien que reconnue par le Centre international de recherche sur le cancer, reste l'objet de discussions et de recherches pour sa compréhension. La rétention de ces particules étrangères au sein des voies respiratoires entraîne des altérations du système immunitaire, responsables de la production d'autoanticorps et de maladies auto-immunes ; les associations les plus connues sont les syndromes de Caplan-Colinet et d'Erasmus. La réparation des affections respiratoires dues à l'inhalation de poussières contenant de la silice est spécifique au sein des maladies professionnelles et répond aux mêmes démarches que d'autres pneumoconioses comme l'asbestose ou la sidérose.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Silice, Pneumoconiose, Épidémiologie, Fonction respiratoire, Pathogénie, Cancer bronchopulmonaire, Maladie auto-immune, Indemnisation
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