Classes III squelettiques - 19/06/07
Résumé |
Les classes III squelettiques sont un syndrome : à savoir que le décalage entre les maxillaires et la mandibule a de multiples expressions anatomiques. L'anomalie la plus fréquente est la rétrognathie maxillaire et non, comme on le pensait auparavant, la prognathie mandibulaire. Le diagnostic de cette anomalie est clinique ; il se fait lorsque l'on voit l'enfant dans la salle d'attente : il a le visage typique des rétromaxillies avec cet effacement des plis nasogéniens et de la lèvre supérieure très caractéristique. Ce diagnostic est confirmé par la radiographie. L'analyse architecturale et structurale permet un diagnostic précis et oriente sur l'étiologie qui est analysée dans cette étude ; il y a incontestablement souvent une cause héréditaire, mais les fonctions jouent un rôle déterminant. La thérapeutique de cette dysmorphie a été révolutionnée par les tractions sur le masque orthopédique de Delaire. Contrairement à l'opinion communément répandue, le traitement des classes III est simple. Il est d'autant plus efficace qu'il est entrepris tôt, en denture temporaire, avant 6 ans. Cette thérapeutique entreprise précocement induit une nouvelle croissance maxillaire ; les maxillaires étant remis en bonne position croissent ensemble avec la mandibule. Les résultats de cette thérapeutique précoce sont extrêmement stables à long terme, si bien qu'il n'y a quasiment plus d'indication chirurgicale de la correction de ces anomalies à l'âge adulte. N'est-ce pas de la belle médecine préventive ?
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Classes III squelettiques, Prognathisme, Rétromaxillie, Masque, Disjonction
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