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L'imagerie bêta haute résolution - 08/06/07

Doi : 10.1016/j.mednuc.2007.03.004 
Nicole Barthe
Inserm U577, laboratoire de biophysique, université Victor-Segalen, 146, rue Léo-Saignat, 33076 Bordeaux 2, cedex France 

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Résumé

Depuis longtemps, la radioactivité β est utilisée pour le marquage et le suivi de molécules impliquées dans des mécanismes biologiques. L'imagerie β est obtenue par autoradiographie. La technique classique sur film ou émulsions photographiques est aujourd'hui supplantée par des radio-imageurs très performants. Le phophor-imageur, le β-imageur et le μ-imageur sont les dispositifs les plus utilisés aujourd'hui. Leur principe de fonctionnement et leurs propriétés sont comparées. Les principaux avantages de ces radio-imageurs sont la rapidité d'obtention des résultats et leur fiabilité pour la quantification absolue. Tous les émetteurs (β---γ et β+) sont détectables ainsi que les traceurs γ de médecine nucléaire grâce aux électrons de faible énergie libérés au cours de l'émission γ. Le phosphor-imageur est bien adapté aux traceurs de forte énergie et aux grandes séries de mesures. Les radio-imageurs temps réels (β-imageur et μ-imageur) sont préférés pour la vérification des conditions d'expérience. Le β-imageur et le μ-imageur sont souvent complémentaires, l'un offrant un grand champ d'analyse avec une résolution moyenne et l'autre une excellente résolution, mais avec une surface d'analyse faible. Leurs nombreuses applications en biologie moléculaire (blotting, expression des gènes) et en physiopathologie (liaison, hybridation in situ, immunohistochimie) sont bien connues. Actuellement d'autres applications sont étudiées en imagerie moléculaire. De plus, les possibilités d'imagerie en multi-isotopes ouvrent des horizons nouveaux aux chercheurs, en particulier en médecine nucléaire.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Abstract

For many years, β radioactivity has been used to label molecules and follow them in various biological processes. β imaging is obtained by autoradiography. Classically made on films or on photographic emulsions, autoradiography is now supplanted by radio-imagers which are very performing. The phosphor-imager, β-imager and μ-imager are the systems mainly used today and their operating principles and properties are compared. The great advantages of these imagers are: their rapidity to obtain results and their reliability for absolute quantification. All emitters (β-, β--γ and β+) are detectable as well as the gamma emitters of nuclear medicine, by means of their low energy electrons ejected during γ emission. Phosphor-imager is well suited to energetic tracers and large series of experiments. Real time radio-imagers (β-imager and μ-imager) are preferred to verify experimental conditions. The β-imager and μ-imager are often complementary: one with a large field of view and medium resolution, the other with a higher resolution, but a small surface of detection. Their numerous applications in molecular biology (blotting, gene expression) and in physiopathology (binding, in situ hybridization, immunohistochemistry) are well known. Today other applications are under developpement in molecular imaging. Moreover, the possibility of multidetection opens new fields of investigations, especially in nuclear medicine.

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Mots clés : Radioactivité, Autoradiographie, Imagerie bêta, Imagerie moléculaire, Scintigraphie

Keywords : Radioactivity, Autoradiography, Beta imaging, Molecular imaging, Scintigraphy


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Vol 31 - N° 4

P. 193-201 - avril 2007 Retour au numéro
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