L'imagerie anatomique en imagerie par résonance magnétique (IRM) fournit une base importante de critères de sélection des patients porteurs de syndromes dystonodyskinétiques candidats à un traitement par stimulation cérébrale profonde. La présence d'altérations anatomiques ainsi que leur nombre et leur extension morphologique ne reflètent cependant en rien l'activité résiduelle des structures atteintes. Nous rapportons, dans cette mise au point, la façon par laquelle, dans notre expérience, les techniques d'imagerie fonctionnelle de la perfusion cérébrale et de la neurotransmission en tomographie d'émission monophotonique (TEMP), du métabolisme cérébral en tomographie d'émission de positons (TEP) et de neuroactivations motrices en IRM fonctionnelle (IRMf) sont susceptibles de venir progressivement combler cette lacune.

Magnetic resonance anatomical imaging gives to the practician an important set of criteria for selecting patients with dystonic and dyskinetic syndromes who can get benefice from a treatment by electrical deep brain stimulation. However, anatomical anomalies seen on MRI, whatever their number and morphological extension, do not reflect the effective (residual) functional activity of the corresponding structures. We describe, in this short report, the way how, in our experience, functional imaging techniques used for measuring cerebral perfusion and neurotransmission in Single Photon Emission Computerized Tomography (SPECT), cerebral metabolism in Positron Emission Tomography (PET) and motor neuroactivations in functional Magnetic Resonance Imaging (fMRI) are capable of progressively fulfil this deficiency.