Physiologie de la cicatrisation cutanée - 04/06/07
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La cicatrisation cutanée normale d'une plaie aiguë commence par l'hémostase plaquettaire, la formation du caillot et un afflux de cellules inflammatoires sous l'influence de cytokines. Dans le cas d'une plaie chronique, c'est l'inflammation qui joue un rôle majeur. La plaie est détergée et la réparation dermique et épidermique s'effectue suivie du remodelage de la matrice extracellulaire et de la maturation de la cicatrice. La cicatrisation s'effectue rapidement chez le foetus, sans tissu de granulation ni signe inflammatoire, restituant une peau « idéale ». Chez le sujet âgé, la cicatrisation est lente, de moins bonne qualité que chez le sujet plus jeune mais avec un meilleur résultat esthétique. Des anomalies de la cicatrisation se rencontrent : excès du processus (botryomycome, chéloïdes), mauvaise qualité (cicatrices rétractiles) ou déficit (plaies chroniques). Enfin, certains terrains comme la dénutrition protéique, les carences vitaminiques, le tabac, la carence en oestrogènes peuvent avoir des effets sur les différentes phases de la cicatrisation et avoir des conséquences pratiques, notamment en chirurgie dermatologique.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Cicatrisation normale, Cicatrisation foetale, Cicatrisation du sujet âgé, Retard de cicatrisation, Cicatrisation excessive, Cicatrisation chéloïde
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