Analgésie en urgence chez l'adulte - 18/05/07
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L'« oligoanalgésie » en situation d'urgence est encore trop fréquente. Les causes de cette « oligoanalgésie » sont identifiées et sont souvent liées à des dogmes erronés. Il n'existe aucune contre-indication à l'analgésie en urgence. L'amélioration de la prise en charge de la douleur passe par une meilleure sensibilisation des équipes et par des protocoles de prise en charge thérapeutiques. Des recommandations nationales existent et peuvent être une aide à l'amélioration des pratiques. La douleur aiguë en urgence doit être évaluée de manière systématique par une échelle d'autoévaluation (échelle numérique ou échelle visuelle analogique). Le mélange équimoléculaire de protoxyde d'azote et d'oxygène, le paracétamol et le kétoprofène sont les antalgiques recommandés pour les douleurs faibles à modérées. Les douleurs intenses nécessitent d'emblée l'administration d'un morphinique. Le morphinique de choix pour l'analgésie du patient en ventilation spontanée est la morphine intraveineuse titrée. Le bloc du nerf fémoral est facilement réalisable et pourrait être plus largement diffusé. La sédation associée par benzodiazépines n'est justifiée qu'en cas de persistance d'une agitation malgré une analgésie bien conduite. L'efficacité analgésique doit être contrôlée par des évaluations répétées de l'intensité douloureuse au cours de la prise en charge et consignée par écrit.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Douleur aiguë, Analgésie, Autoévaluation, Morphine titrée
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