Toxicité rénale des produits de contraste iodés - 15/05/07
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En raison de l'utilisation de plus en plus fréquente des produits de contraste iodés, il est devenu de première importance de bien connaître les facteurs de risque, le diagnostic ainsi que la prévention et le traitement des insuffisances rénales aiguës. Dans la population générale, la fréquence de l'insuffisance rénale aiguë après ingestion d'iode était proche de 1 %. La première priorité est de penser à ce risque, en particulier chez les patients âgés, déshydratés et diabétiques, exposés à d'autres néphrotoxiques ou présentant une insuffisance rénale préalable. Au mieux, dans tous les cas, mais en particulier en présence d'un ou plusieurs de ces facteurs de risque, plusieurs méthodes préventives peuvent être proposées. La première méthode consiste à utiliser une alternative aux produits de contraste iodés (CO2, gadolinium). La deuxième méthode est d'éviter des ingestions de fortes doses et surtout la répétition de ces ingestions à intervalles rapprochés. La troisième méthode de prévention est d'assurer, soit par voie orale, soit par voie intraveineuse, un bon état d'hydratation extracellulaire. La place de la N-acétylcystéine reste controversée. En prenant en compte toutes ces recommandations, la fréquence de cette complication, responsable d'une surmortalité des patients, pourrait être grandement diminuée.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Produits de contraste iodés, Radiologie interventionnelle, Insuffisance rénale aiguë
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