Hyperaldostéronisme primaire - 03/05/07


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Résumé |
Un hyperaldostéronisme primaire (HAP) peut être dépisté chez 4 à 14 % des hypertendus. Sa recherche est utile chez les patients ayant une hypokaliémie et chez les patients normokaliémiques ayant une hypertension artérielle (HTA) résistante à un traitement antihypertenseur bien conduit comportant un diurétique thiazidique. Son dépistage repose alors sur la mesure du rapport aldostérone sur rénine. Si ce rapport est élevé à plusieurs reprises, l'examen suivant est le scanner surrénal. On considère actuellement que parmi les patients atteints d'un HAP, un sur deux est porteur d'un adénome de Conn. Et parmi ces derniers un sur deux sera guéri par l'intervention chirurgicale. La décision opératoire doit être mûrement pesée en tenant compte de l'âge, de l'ancienneté de l'HTA et des souhaits d'un patient convenablement informé. Lorsque l'on n'attend pas de bénéfice du traitement chirurgical ou qu'il existe une hyperplasie bilatérale des surrénales, on s'oriente vers un traitement médicamenteux. Le traitement de référence repose sur les antagonistes du récepteur minéralocorticoïde. Cependant, ce traitement a des effets secondaires notables qui peuvent conduire à l'arrêt du médicament. On propose alors un traitement non spécifique avec des diurétiques de type amiloride pour l'hypokaliémie et des diurétiques thiazidiques pour la pression artérielle.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Hypertension artérielle, Hypokaliémie, Adénome de Conn, Surrénales, Rénine
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