Chirurgie rachidienne par voie antérieure dans les fractures thoracolombaires récentes : données actuelles - 08/09/11
pages | 16 |
Iconographies | 9 |
Vidéos | 0 |
Autres | 0 |
Résumé |
Le traitement chirurgical des fractures thoracolombaires vise à obtenir la consolidation des lésions fracturaires tout en restituant l’anatomie rachidienne. Il associe selon les cas décompression, réduction, greffe et ostéosynthèse, réalisées par voie postérieure, antérieure ou combinée. Les indications des abords antérieurs découlent de leurs avantages et inconvénients mis en balance avec la nature des lésions ostéoligamentaires, le degré d’instabilité et le statut neurologique du blessé. L’intérêt principal de la voie antérieure est de permettre la décompression médullaire par corporectomie tout en autorisant la reconstruction de la colonne antérieure. C’est principalement du fait de sa morbidité potentielle que cette technique est restée minoritaire mais elle bénéficie aujourd’hui du développement des outils de la vidéoscopie pour aboutir à une chirurgie moins invasive, en comparaison avec la thoracophrénolombotomie conventionnelle. Cette évolution, associée aux insuffisances mécaniques des montages postérieurs dans certains types fracturaires, explique la diffusion actuelle des abords antérieurs vidéo-assistés. L’association abord postérieur puis antérieur s’est progressivement développée afin de répondre aux impératifs de la traumatologie rachidienne : une chirurgie parfois en urgence de réduction-ostéosynthèse postérieure plus ou moins laminectomie suivie d’une corporectomie puis reconstruction de la colonne antérieure par greffe plus ou moins ostéosynthèse pour améliorer la décompression médullaire et éviter les pertes de correction secondaires et les pseudarthroses. L’adaptation des techniques de vertébroplastie à la traumatologie rachidienne limitera progressivement les indications des voies antérieures à visée exclusivement mécanique, mais celles-ci devraient logiquement conserver leur place pour le traitement des compressions médullaires antérieures compliquées de déficit neurologique, qu’elles soient ou non résiduelles d’une réduction – ostéosynthèse par voie postérieure.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Fracture, Rachis thoracolombaire, Abord antérieur
Plan
Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais celle de l’article original paru dans Orthopaedics & Traumatology: Surgery & Research, en utilisant le DOI ci-dessus. |
|
Texte issu de la conférence d’enseignement prononcée par J. Allain lors du 85e Congrès de la Sofcot (novembre 2010). |
Vol 97 - N° 5
P. 524-539 - septembre 2011 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à cette revue ?