Reconstruction des pertes de substances intercalaires après résection des tumeurs osseuses primitives du fémur et du tibia : à propos d’une série de 13 cas - 08/09/11
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Résumé |
Introduction |
Les reconstructions osseuses intercalaires après résection d’une tumeur osseuse maligne posent un problème mécanique et biologique. L’intervention doit assurer un montage suffisamment solide pour éviter un échec mécanique à court et moyen terme. L’apport biologique d’allogreffe ou d’autogreffe doit permettre la pérennité de la reconstruction dans le temps. L’étude réalisée a pour but d’analyser les résultats cliniques et radiologiques de ces reconstructions.
Patients et méthode |
Treize patients ont été opérés (huit fémurs, cinq tibias). L’âge médian était de 20ans (14–50). L’ostéosarcome était le diagnostic le plus fréquent. La longueur de résection médiane était de 15cm (Q1–Q3 : 6–26). L’ostéosynthèse a été réalisée dans neuf cas à l’aide d’une plaque et dans quatre cas par un clou centromédullaire. Une autogreffe isolée d’os a été apportée dans deux cas, une allogreffe osseuse isolée dans un cas, une association autogreffe–allogreffe dans six cas et une reconstruction par allogreffe et fibula vascularisée dans quatre cas.
Résultats |
La probabilité cumulée de consolidation était de 46 % (IC 95 % : 0 %–99 %) à un an et au dernier recul, 12 patients (92 %) avaient acquis une consolidation de la greffe. Treize interventions itératives pour défaut de consolidation ont été réalisées avant de parvenir à ce résultat. Une fracture non déplacée d’une baguette tibiale est survenue chez un patient, traitée orthopédiquement. Trois infections sont survenues.
Discussion |
Les résultats des reconstructions osseuses intercalaires après résection d’une tumeur osseuse sont bons tant sur le plan carcinologique que radiologique. L’obtention de la consolidation osseuse nécessite parfois une ou plusieurs opérations itératives. Nous privilégions l’apport de baguettes tibiales libres car les reconstructions par autogreffes vascularisées sont techniquement difficiles. Le choix du mode d’ostéosynthèse reste controversé et aucun montage n’a démontré sa supériorité.
Niveau de preuve |
Niveau IV. Étude rétrospective.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Tumeurs osseuses, Autogreffes, Allogreffes, Résection tumorale, Reconstruction osseuse
Plan
Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais celle de l’article original paru dans Orthopaedics & Traumatology: Surgery & Research, en utilisant le DOI ci-dessus. |
Vol 97 - N° 5
P. 500-508 - septembre 2011 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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