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Cosmétovigilance en 2007 - 17/04/07

Doi : 10.1016/j.allerg.2007.01.027 
M. Vigan
Dermato-allergologie, département de dermatologie, CHU Saint-Jacques, 25030 Besançon, France 

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Résumé

Le cadre des cosmétiques concerne des produits qui, par définition, « ne doivent pas nuire à la santé humaine dans les conditions normales d'utilisation ». Cependant, il existe des effets indésirables, les plus connus étant cutanés et allergiques. Le dermato-allergologue est ainsi le premier concerné par la cosmétovigilance. Le Groupe d'études et de recherche en dermato-allergologie (GERDA) a créé en 1996 un Réseau de vigilance sur les accidents allergiques cutanés (REVIDAL), le REVIDAL GERDA a un coordinateur de vigilance cosmétique. En 2004, la cosmétovigilance publique a été créée : tous les effets indésirables graves ou qui paraissent graves au praticien doivent être notifiés sans délai par le professionnel de santé qui les observe à l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS). Les industriels doivent participer à la cosmétovigilance publique. Ils sont tenus à une obligation semblable auprès de la Direction générale de la concurrence et de la consommation (DGCCRF) et doivent communiquer à l'AFSSAPS la liste des produits qui contiennent des substances pour lesquelles il y a un doute sérieux. Il s'agit d'une vigilance par recueil de cas : elle ne fonctionnera bien que si les déclarations sont faites régulièrement. Le praticien qui déclare améliore la prise en charge de son patient et participe à la Santé publique. Ce type de cosmétovigilance sera étendue à toute l'Europe. Les déclarations par les consommateurs devraient être possibles : ils seront incités à consulter un médecin avant de déclarer.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Abstract

Cosmetics are products, which by definition “...must not damage human health in the normal conditions of use”. However, unwanted effects do occur, the best known being cutaneous and allergic reactions. The dermatology-allergy specialist is thus the first to be concerned with cosmetovigilance. In 1966, the Groupe d'études et de recherche en dermato-allergologie (GERDA) created a vigilance network concerned with cutaneous allergic incidents [Réseau de vigilance sur les accidents allergiques cutanés (REVIDAL)], the REVIDAL GERDA, which acts as a coordinator for cosmetovigilance. In 2004, a public cosmetovigilance committee was created; all serious adverse effects or those appearing to be serious were to be reported immediately to the Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS) by health professionals who observed them. Manufacturers are required to participate in this public cosmetovigilance. They have a similar responsibility via the Direction générale de la concurrence et de la consommation (DGCCRF) to report to AFSSAPS the list of their products which contain substances for which there is a serious doubt. This means that cosmetovigilance requires collection of cases; it will work well only if reports are made regularly. The physician who reports cases improves the management of his patients and participates in Public Health actions. This type of cosmetovigilance will extend to all EU countries. Reports by consumers should be possible, but they will be encouraged to consult a doctor before doing so.

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Mots clés : Législation, Cosmétiques, Cosmétovigilance, Effet indésirable

Keywords : Cosmetics, Cosmetovigilance, Adverse effect, Regulations


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Vol 47 - N° 3

P. 228-231 - avril 2007 Retour au numéro
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