Pathologie des glandes salivaires - 16/04/07
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Résumé |
Les principales pathologies des glandes salivaires sont divisées en deux groupes : les atteintes médicales, qui regroupent toutes les atteintes infectieuses et les malformations, et les processus tumoraux. Le bilan d'imagerie des infections aiguës associe échographie et échodoppler centrés sur la lésion et les aires ganglionnaires. La sialographie, très performante dans l'étude des pathologies canalaires chroniques, est contre-indiquée dans les atteintes inflammatoires aiguës. En cas d'abcès, la tomodensitométrie (TDM) est plus performante que l'échographie dans l'appréciation des lésions inflammatoires et infectieuses et notamment de leur extension aux parties molles. Rarement, une hémorragie sur tumeur des glandes salivaires accessoires simule cliniquement une atteinte inflammatoire de type phlegmon amygdalien. L'imagerie redresse le diagnostic. Les infections chroniques sont à explorer par l'échographie avec doppler, la radiographie standard et la sialographie. La sialo-imagerie par résonance magnétique (sialo IRM), non invasive, malgré sa définition inférieure à celle de la sialographie, prend une place croissante. Son association à l'IRM standard permet une analyse couplée du parenchyme et des aires ganglionnaires. Le traitement des lithiases peut nécessiter une endoscopie ou une lithotripsie. Les syndromes de masse salivaires bénéficient d'une échographie complétée par une imagerie en coupe, essentiellement l'IRM. Cette dernière permet de réaliser un bilan précis : siège de la tumeur par rapport aux structures glandulaires, formes multiples ou bilatérales, adénopathies satellites et éventuelles extensions périneurales et aux parties molles. Cet examen peut orienter le diagnostic étiologique si les masses sont typiques. L'adénome pléomorphe est en franc hypersignal T2, le cystadénolymphome en hypersignal relatif T1. Le caractère malin est suspecté devant une lésion mal limitée, infiltrante, en particulier s'il existe des signes neurologiques locaux. Le rôle de la diffusion dans le diagnostic différentiel des syndromes de masse parotidiens est souligné. La TDM, souvent artéfactée par le matériel dentaire, et dont la discrimination tissulaire est médiocre, est moins performante dans ce bilan que l'IRM.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Pathologie des glandes salivaires, Endoscopie, Lithotripsie, Calculs salivaires, Imagerie des glandes salivaires, Tumeurs
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