Current strategies to prevent transmission of prions by human plasma derivatives - 19/03/07
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Abstract |
Protein products prepared from pooled human plasma are an essential class of therapeutics used mostly to control bleeding and/or immunological disorders. Because of the human origin of the starting material, there is a risk that these products may possibly transmit prions causing variant Creutzfeldt-Jakob disease (vCJD). No case of transmission of prions by plasma products has been observed. Case-by-case measures implemented in various countries, and several technical factors may contribute, to various degrees, to the prevention of the risk of transmission of prions by plasma products. Those measures include (a) the epidemiological surveillance of population in countries with cases of vCJD and/or bovine spongiform encephalopathies (BSE), (b) the deferral of blood donors who traveled or resided, for specific periods of time, to countries with BSE, or who received transfusion or tissue transplant, (c) the removal of leucocytes in plasma used for fractionation, and, last but not least, (d) the removal of the prion agents during the complex industrial fractionation process used to prepare plasma products. Numerous experimental infectivity studies, involving the spiking of brain-derived infectious materials, have demonstrated that several fractionation steps, in particular ethanol fractionation, depth filtration, and chromatography, can remove several logs of prions. Removal is explained by the distinct hydrophobic and aggregative properties of the prion proteins. In addition, nanofiltration using multi-layer membranes of 75 nm or smaller, which is commonly used for removing viruses from coagulation factors and immunoglobulins products, can remove more than 3-5 logs of spiked prions, presumably by size-exclusion and trapping mechanisms. Therefore, the risk of transmission of vCJD by human plasma products appears remote, but caution should prevail since the biochemical nature of the infectious agent in human blood is still unknown.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Les médicaments dérivés du plasma humain occupent une place thérapeutique essentielle en particulier dans le traitement de troubles hémorragiques ou immunologiques. Par l'origine humaine du plasma, ces produits sont une source possible d'infection par les agents transmissibles non conventionnels (ATNC ou prions), dont celui induisant la variante de la maladie de Creutzfeldt-Jakob (vMCJ). On n'a recensé toutefois à ce jour aucun cas de transmission de vMCJ par les produits plasmatiques industriels. Diverses mesures de précaution, mises en place au cas par cas dans différents pays, et des facteurs techniques paraissent prévenir les possibilités de transmission de ces agents infectieux par les médicaments dérivés du sang. Ils comprennent: (a) le contrôle épidémiologique de la population dans les pays où des cas de vMCJ et/ou d'encéphalopathie bovine spongiforme (EBS) ont été identifiés; (b) l'exclusion des candidats donneurs de sang ayant voyagé ou séjourné pour une certaine période de temps dans des pays touchés par l'EBS, ou ayant été transfusés ou transplantés; (c) la limitation du contenu du plasma en leucocytes; et (d) l'élimination de la protéine prion pathologique au décours des étapes de fractionnement. De nombreuses études expérimentales, reposant le plus souvent sur des épreuves de surcharge par extraits de cerveaux d'animaux infectés par une souche d'ATNC, concourent à établir que diverses étapes de fractionnement, dont les précipitations en présence d'éthanol, les filtrations en profondeur, et les chromatographies, contribuent à une élimination importante des prions. Celle-ci paraît s'expliquer par les caractéristiques d'hydrophobicité et de tendance de l'agent infectieux à s'agréger. Par ailleurs, les étapes de nanofiltration sur des membranes multicouches d'une porosité de 75 nm ou moins, utilisées pour la sécurisation virale des facteurs de coagulation ou des immunoglobulines, retiennent, vraisemblablement par des mécanismes d'exclusion stérique et de piégeage, plus de trois à cinq logs de prions. Au regard de ces données expérimentales, le risque de transmission de vMCJ par les produits plasmatiques parait très mince, mais la portée réelle de ces études reste incomplète tant que la nature de l'agent infectieux présent dans le sang ne sera pas pleinement élucidée.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Prions, Plasma products, Fractionation, PrPTSE, Safety, vCJD
Mots clés : Prions, Agents transmissibles non conventionnels, Produits plasmatiques, Fractionnement, PrPTSE, Sécurité, vCJD
Plan
Vol 13 - N° 5
P. 320-328 - novembre 2006 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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