vCJD and blood transfusion: risk assessment in the United Kingdom - 19/03/07
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Abstract |
The risk of vCJD transmission via blood transfusion depends on potential levels of infectivity, recipients' exposure to infected donors and individual susceptibility. On infectivity, SEAC (the UK's main scientific advisory committee on TSEs), has published an updated position statement. Based on animal models, this suggests that infectivity is split roughly equally between leucocytes and plasma, with negligible levels directly associated with red cells or platelets. Risk assessments are now therefore based on the amounts of plasma and leucocytes within each component as transfused. Recipients' exposure to infection depends critically on the prevalence of infection in the population. This remains unknown, so a range of assumptions must still be considered. A further consideration is the likelihood of any infected donors' blood being infective. Those infected in the primary outbreak will now have been incubating vCJD for 10-25 years. Current thinking is that blood may be more infective later in the incubation period. This reinforces the case for a precautionary approach to transmission risks, despite the small number of incidents seen so far. Exposure will also depend on how many donors contributed components to a given individual. Recent work has shown that more patients receive large numbers of units than previously thought. These highly-transfused patients are a particular cause for concern. The current precautionary assumption is of all recipients being susceptible to infection by transfusion, though incubation periods may differ markedly.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Le risque de transmission du variant de la maladie de Creutzfeld-Jakob (vMCJ) par transfusion dépend des niveaux potentiels d'infectivité, de l'exposition des receveurs aux donneurs infectés et de la susceptibilité individuelle. Concernant l'infectiosité, le SEAC (le principal comité scientifique du Royaume Uni sur les encéphalopathies spongiformes transmissibles) a publié un état actualisé des connaissances. Sur la base des modèles animaux, il ressort que l'infectiosité du sang est divisée a peu près également entre les leucocytes et le plasma, avec des niveaux négligeables directement attribuables aux globules rouges et aux plaquettes. L'estimation des risques est donc maintenant basée sur les quantités de plasma et de leucocytes présents dans chaque produit sanguin. L'exposition à l'infection des receveurs dépend essentiellement de la prévalence de l'infection dans la population. Comme cette donnée reste inconnue, différentes hypothèses doivent être prises en compte. Il faut aussi considérer la possibilité qu'un don de sang infecté soit infectieux. Les sujets infectés depuis le début de l'épidémie ont aujourd'hui une phase d'incubation de 10 à 25 ans. Il est permis de penser que l'infectiosité augmente avec la durée de l'incubation, ce qui légitime l'importance de mesures de précaution contre le risque de risques de transmission, en dépit du petit nombre de contaminations observées actuellement. Le risque est également lié au nombre de donneurs impliqués dans la préparation des produits sanguins administré à un receveur. Des travaux récents ont montré que le nombre de malades polytransfusés était plus important que l'on pensait. Ces patients doivent faire l'objet d'une vigilance particulière. Le principe de précaution indique que tous les receveurs de produits sanguins sont exposés au risque de contamination, bien que la variabilité de la période d'incubation soit un paramètre pronostic important.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : vCJD, Blood, Transfusion, Risk, Donors
Mots clés : vMCJ, Transfusion sanguine, Risque, Don de sang
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Vol 13 - N° 5
P. 307-311 - novembre 2006 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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