Biochemical risk assessment in pregnancy based on circulating marker protein levels has been introduced for several present or later occurring gestational or fetal pathologies. For pre-eclampsia (PE), increased concentrations of inhibin and activin with decreased levels of placenta growth factor (PLGF) were found in the second-trimester. While maternal smoking does not influence the serum levels of many markers, its effects on activin A and PLGF, and hence on the risk assessment result, has never been studied. Sera, obtained at 17 pregnancy weeks from 42 smokers and 47 non-smokers, were analyzed for inhibin A, activin A and PLGF, together with eight other markers. PLGF, but not activin A was increased at 17 weeks in the smokers. Previously reported elevations in inhibin A levels were confirmed. These new findings indicate that PLGF and inhibin A, but not activin A, will require the smoking status to be taken into account in screening tests for PE and other gestational pathologies.

Le calcul de risque à base de marqueurs sériques, en première moitié de grossesse, est devenu pratique courante pour un certain nombre de pathologies gestationnelles et foetales. Dans le cas de la prééclampsie, des concentrations élevées pour l'inhibine et l'activine, accompagnées de taux réduits pour le facteur de croissance placentaire (PLGF), ont été décrites. La consommation régulière de cigarettes n'influence pas la concentration sérique d'une majorité de marqueurs testés mais son effet sur les taux d'activine A et PLGF et, en conséquence, sur le résultat d'un test de dépistage, n'a pas été publié. Nous avons étudié un groupe de 89 femmes, toutes en 17^e semaine de grossesse et composé de 42 fumeuses et 47 non-fumeuses en examinant les taux sériques de l'inhibine A, l'activine A, du PLGF et d'autres marqueurs par méthode immunometrique enzymatique sur microplaques. Contrairement à l'activine A, la concentration du PLGF s'est avérée être augmentée chez les consommatrices de cigarettes. En même temps, une élévation de l'inhibine A, déjà rapportée, a été confirmée. Nous concluons qu'il sera nécessaire, dans l'application de tests de dépistage basés sur le PLGF et l'inhibine pour pathologies de grossesse, de tenir compte de la consommation de cigarettes de la femme enceinte.