Démarche diagnostique face à une tumeur des parties molles - 01/01/06
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Résumé |
La démarche diagnostique initiale d'une tumeur des parties molles est dominée par la nécessité de ne pas méconnaître un sarcome des tissus mous (STM). Il résulte de cette hantise des règles de prise en charge dépendant de la taille et du caractère superficiel ou profond de la tumeur. Si la lésion est petite et superficielle, à la biopsie peut être associée une exérèse d'emblée sans contamination des plans profonds ; il s'agit d'une « biopsie-exérèse ». Si la tumeur est profonde ou si, même superficielle, elle est grosse, il doit, avant tout geste chirurgical, être réalisé un bilan d'extension locorégional, au mieux par la réalisation d'une IRM. Cette IRM permettra d'orienter la biopsie et de planifier la résection si la tumeur s'avère être un sarcome. Cette tumeur profonde et/ou de grande taille peut alors être l'objet d'une biopsie permettant une identification histologique précise avant toute entreprise thérapeutique. Les prélèvements biopsiques et les pièces d'exérèse doivent systématiquement être l'objet d'analyses histopathologiques, si possible en confiant le prélèvement à l'état frais et stérile au pathologiste. L'expérience montre qu'actuellement, environ un quart des patients qui sont adressés pour une tumeur maligne des parties molles n'ont pas été pris en charge initialement selon ces règles. Cette prise en charge initiale inadéquate, en dehors des difficultés médicales qu'elle engendre, constitue une réelle perte de chance pour le patient.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Tumeur des parties molles, Sarcome
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