With the rapid increase of life expectancy in western societies, appeared also a new phenomenon, obesity, which took during the recent decades pandemic dimensions. One of the consequences was the appearance of type II diabetes in much younger persons than before. The result of intensive research in this field over the last decades led, among other achievements to the identification of biological and molecular symptoms which together were reclassified as the “metabolic syndrome”. Questionable as far as its originality is concerned, it did however good service to practitioners by formulating criteria for diagnostic and therapeutical purposes. Among the underlying biochemical mechanisms the Maillard reaction, the non enzymatic glycosylation of proteins and nucleotide bases followed by the formation of advanced glycation and products (AGE-s) plays an important role. Several recent experimental results confirm this statement, some of them are published in this issue. The reviews and original contributions form together an up to date report on this important pathology and support again the importance of posttranslational and environmental factors influencing gene expression and cellular functions.

L'augmentation rapide de l'espérance de vie dans les sociétés industrielles a entraîné un nouveau phénomène, l'obésité, qui atteint des dimensions pandémiques. Une de ses conséquences a été l'apparition du diabète de type II chez des personnes encore jeunes, beaucoup plus nombreuses que celles menacées, il y a quelques décennies par cette pathologie. Les recherches intenses menées sur ce sujet depuis quelques décennies ont conduit, parmi d'autres résultats importants, à l'identification d'un ensemble de symptômes regroupés dans le « syndrome métabolique ». Bien que critiqué quant à son originalité, ce regroupement de symptômes sous ce vocable a néanmoins rendu service aux cliniciens confrontés quotidiennement à cette pathologie, tant pour le diagnostic que pour le traitement. Parmi les mécanismes qui sous-tendent ces altérations pathologiques, on trouve en bonne place la réaction de Maillard, la glycation des protéines et bases nucléiques, qui conduit à la formation de produits avancés de glycation (AGE-s). Tout un faisceau de résultats expérimentaux confirme l'importance de ces AGE-s dans la pathogenèse de ce syndrome et en particulier dans le diabète II. Les revues et les contributions originales publiées dans ce numéro spécial représentent une mise au point actuelle sur cette importante pathologie. Il ressort de ces résultats que des mécanismes post-transcriptionnels et environnementaux jouent un rôle important dans sa pathogenèse, en modulant l'expression des gènes et les fonctions cellulaires.