Rééducation des lésions tendineuses traumatiques de la main - 01/01/06
Article en cours de réactualisation
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Résumé |
La rééducation des lésions tendineuses est délicate car elle doit permettre d'assurer une cicatrisation solide tout en maintenant les capacités de glissement des structures les unes par rapport aux autres. Sa réussite repose sur un suivi quotidien et une grande expérience de la part du rééducateur qui la prend en charge associée à une bonne connaissance des particularités anatomiques et biomécaniques du système digital. L'atteinte des tendons fléchisseurs est la plus complexe à prendre en charge en raison des risques d'adhérences et de ruptures. Sauf contre-indication particulière, la prise en charge rééducative repose sur une « mobilisation précoce contrôlée ». L'amélioration des techniques de chirurgie a permis une sollicitation active des tendons réparés de plus en plus précoce. Les protocoles de rééducation se sont multipliés, utilisant en majorité conjointement la mobilisation passive et active sans que l'efficacité de l'une par rapport à l'autre ait pu être réellement scientifiquement quantifiée chez l'homme. Le choix de la méthode thérapeutique reste donc à l'appréciation de l'équipe chirurgicorééducative en fonction du type de lésion, de la technique de suture, de la coopération du patient et de l'expérience des thérapeutes. Les atteintes des tendons extenseurs sont souvent plus simples à prendre en charge car les complications sont moins fréquentes. Elles peuvent cependant entraîner un déficit de flexion aux conséquences fonctionnelles non négligeables, surtout en cas de lésions associées. Comme pour les tendons fléchisseurs, l'introduction de la mobilisation précoce contrôlée active ou passive pour les lésions proximales (zones 4 à 8) a permis d'améliorer la qualité des résultats. En revanche, l'immobilisation initiale garde ici sa place en cas de lésions plus distales car le risque essentiel est la perte d'isométrie des trois bandelettes d'extension, génératrice de déformations en « boutonnière » ou « col de cygne ». Aussi la mobilisation est différée de 3 semaines pour les lésions de la bandelette médiane (zone 3) et de 6 semaines pour celles des bandelettes latérales (zones 1 et 2).
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Main, Traumatisme du tendon, Interventions orthopédiques, Rééducation et réadaptation, Récupération fonctionnelle, Orthèses
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