Imagerie par résonance magnétique du sein - 01/01/00
Jean-Claude Laurent : Chirurgien cancérologue
Institut montpelliérain d'imagerie médicobiologique, 209, rue des Apothicaires, parc Euromédecine, 34196 Montpellier cedex 5 France
Patrice Taourel : Professeur à la faculté de médecine de Montpellier, chef de service imagerie médicale
Joseph Pujol : Maître de conférences des Universités, praticien hospitalier
Patrick Boulet : Radiologue
Hôpital Lapeyronie, Montpellier France
Montpellier France
Monaco
Monaco
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Résumé |
L'imagerie par résonance magnétique mammaire comporte une série pondérée en T2 et un protocole dynamique au gadolinium avec une séquence pondérée T1 de l'ordre de 1 minute. Elle doit être réalisée dans les périodes non congestives du cycle menstruel.
Le respect de ces principes techniques, une bonne connaissance de l'anatomie en imagerie par résonance magnétique mammaire normale et une interprétation intégrant le status hormonal et les éventuels antécédents thérapeutiques, en font un examen hautement performant.
Il est en effet le plus sensible pour le diagnostic de cancer du sein. Il est trop peu spécifique en l'état pour devenir un examen de dépistage. Mais il influe déjà sur les décisions diagnostiques en cas de doute après le bilan clinique-mammographie-échographie, plus en matière d'images fibreuses et de nodules qu'en cas de microcalcifications, car le carcinome canalaire in situ représente le domaine où la sensibilité de l'imagerie par résonance magnétique est la moins élevée.
Le bilan préthérapeutique du cancer du sein est une indication majeure et l'imagerie par résonance magnétique devrait précéder toute décision de traitement conservateur. Le suivi post-thérapeutique de ces mêmes traitements conservateurs représente une autre indication privilégiée et systématique.
L'évaluation de l'efficacité d'une chimiothérapie d'induction, la recherche d'un primitif mammaire occulte, l'évaluation des prothèses siliconiques et le diagnostic matriciel autour des prothèses (de tout type) sont également des indications de choix.
La place de l'imagerie par résonance magnétique dans le diagnostic des maladies du sein est d'ores et déjà importante, malheureusement limitée par l'accès restreint à la technique. Les développements diagnostiques et thérapeutiques l'élargiront probablement encore.
Mots-clés : sein, IRM, rehaussement, sémiologie, cancer, fibroadénomes, indications, prothèses
Plan
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