Stratégie d'exploration en imagerie d'une infection urinaire chez l'enfant - 01/01/99
Service de radiologie pédiatrique, hôpital Charles-Nicolle, 1, rue de Germont, 76031 Rouen France
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Résumé |
À la phase aiguë de l'infection urinaire, l'échographie couplée au doppler couleur ou énergie peut localiser la lésion inflammatoire (pyélonéphrite, pyélite, cystite) et vient concurrencer les deux techniques de référence (tomodensitométrie [TDM] avec injection, scintigraphie au DMSA 99mtechnétium [Tc]). L'échographie suffit le plus souvent au bilan initial. La TDM avec injection est utile en cas d'infection sévère ou résistant au traitement. La scintigraphie au DMSA 99mTc peut être utile à la phase aiguë en cas de diagnostic douteux (discordance entre les signes échographiques et la clinique ou la biologie). Les capacités de l'imagerie par résonance magnétique (IRM) sont prometteuses mais sa faible disponibilité reste un handicap.
Le bilan étiologique des infections urinaires repose essentiellement sur le couple échographie-cystographie qui permet le dépistage d'une uropathie sous-jacente (en particulier un reflux vésico-urétéral) et/ou d'un trouble mictionnel fonctionnel.
À distance de l'infection, la scintigraphie au DMSA 99mTc constitue l'examen de référence pour la détection des cicatrices postinfectieuses.
Plan
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