Imagerie endorectale du cancer de la prostate - 01/01/94
Hôpital Necker, 151, rue de Sèvres, 75015 Paris France
Résumé |
L'imagerie du cancer de la prostate a été bouleversée ces 10 dernières années par le perfectionnement des sondes d'échographie endocavitaire et la mise au point d'une antenne de surface endorectale permettant, grâce aux séquences d'imagerie par résonance magnétique (IRM) en écho de spin rapide, une étude multiplan dans les trois plans de l'espace en un peu moins de 15 minutes. Ces deux techniques sont venues supplanter progressivement la tomodensitométrie et l'IRM avec antenne corps, qui n'ont pas pu trouver une place définitive dans l'imagerie du cancer prostatique. Elles ne gardent que quelques indications sélectionnées.
L'imagerie moderne du cancer de la prostate repose donc, en 1994, sur l'échographie et l'IRM endorectale. Elle peut se fixer deux objectifs correspondant à deux situations cliniques différentes : rechercher un cancer de prostate devant une élévation de l'antigène prostatique spécifique (PSA) et/ou un toucher rectal suspect ; faire le bilan d'extension d'un cancer prouvé histologiquement avant d'envisager un traitement.
Plan
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