Radiologie de l'urètre pathologique - 01/01/92
Service de radiologie et d'urologie (Pr Cukier), hôpital Necker, 161, rue de Sèvres, 75015 Paris France
Résumé |
Le diagnostic des anomalies urétrales repose encore aujourd'hui sur les méthodes radiologiques conventionnelles qui nécessitent une technique rigoureuse et bien codifiée. Les autres méthodes d'imagerie telles que l'échographie, la tomodensitométrie (TDM) et l'imagerie par résonance magnétique (IRM) ont fait l'objet de travaux portant plus particulièrement sur la pathologie inflammatoire et tumorale. Elles n'ont cependant pas réellement modifié l'approche diagnostique de ces pathologies et leur apport reste limité dans quelques rares indications très spécifiques, et toujours en deuxième intention, en complément de l'urétrographie.
Les anomalies de l'urètre peuvent être envisagées selon une classification séméiologique, à partir des données de l'urétrographie, ou selon le mécanisme étiopathogénique à l'origine de la lésion urétrale initiale.
Au plan séméiologique, on distingue sept grands groupes d'anomalies radiologiques telles qu'on peut les rencontrer sur les clichés d'urétrographie mictionnelle ou rétrograde : les anomalies de nombre, les anomalies de longueur et de calibre, les anomalies de forme et de situation, les images d'addition, les images lacunaires et les opacités. Ces images anormales élémentaires correspondent selon les cas à des lésions acquises (infectieuses, tumorales ou traumatiques), à des anomalies congénitales ou postopératoires, de l'urètre ou des structures périurétrales.
Plan
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