Imagerie de la transplantation rénale - 01/01/99
JM Correas : chef de clinique assistant, service de cardiologie
Fadel El Rody : Attaché des Hôpitaux, service de radiologie
Marie-France Mamzer : Ancien chef de clinique assistant, attachée des Hôpitaux, service de transplantation
Arnaud Méjean : Praticien hospitalo-universitaire, service d'urologie
Jean-François Moreau : Professeur des Universités, praticien hospitalier
Service de cardiologie, Hôpital Necker, 149, rue de Sèvres, 75743 Paris cedex 15 France
Service de radiologie, hôpital Corentin-Celton, 37, bd Gambetta, 92130 Issy-les-Moulineaux France
pages | 22 |
Iconographies | 40 |
Vidéos | 0 |
Autres | 0 |
Résumé |
Le nombre sans cesse croissant des transplantations rénales est la conséquence d'un élargissement des indications (âge limite reculé à 65 ans) et des progrès considérables de l'immunologie et des thérapeutiques immunosuppressives. Si l'évolution des traitements de rejet d'allogreffe a permis d'améliorer la survie des greffons et de diminuer le risque de complications secondaires (infections opportunistes notamment), elle s'accompagne néanmoins de l'apparition d'une nouvelle complication iatrogène liée à la néphrotoxicité de certains immunosuppresseurs tels que la ciclosporine A.
Parallèlement, l'évolution des techniques d'imagerie a contribué à faciliter la surveillance de la transplantation et à améliorer son pronostic.
Parmi les nouvelles méthodes d'investigation, l'échodoppler couleur représente probablement le progrès le plus important dans le domaine de l'imagerie du rein transplanté.
À côté des complications générales de la transplantation (complications infectieuses, cardiovasculaires, carcinologiques...) qui mettent en jeu à long terme le pronostic vital chez le receveur, il existe de nombreuses complications propres au rein transplanté qui peuvent compromettre la fonction rénale et conduire à la néphrectomie parfois effectuée dans un contexte d'urgence. Parmi elles, on distingue les complications médicales, d'origine ischémique, immunologique, toxique ou infectieuse et les complications chirurgicales, de type vasculaire (pédiculaire ou périphérique), urologique ou postopératoire non spécifique. L'imagerie intervient dans le diagnostic, la surveillance et, dans certains cas, le traitement de ces complications.
Plan
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