Artériographie rénale - 01/01/97
Service de radiologie, CHU Toulouse-Rangueil, 1, avenue J Poulhes, 31054 Toulouse France
Résumé |
Au cours des deux précédentes décennies, l'artériographie rénale a été considérée comme une des principales techniques de diagnostic en pathologie de l'appareil urinaire. Le diagnostic de nature et le bilan d'extension d'une masse rénale, la pathologie rénovasculaire, les traumatismes du haut appareil urinaire, les hématuries macroscopiques sans cause apparente représentaient des indications pratiquement systématiques.
Depuis les années 1980, les indications de l'artériographie ont subi l'impact de l'apparition de nouvelles techniques d'exploration des artères rénales : échographie avec ses nouvelles modalités d'imagerie vasculaire (doppler pulsé, doppler couleur, mode puissance), scanner hélicoïdal permettant la visualisation tridimensionnelle des artères rénales et du parenchyme, angiographie par résonance magnétique apportant des informations similaires sans injection de produit de contraste.
Parallèlement les techniques de cathétérisme ont évolué dans le sens d'une meilleure tolérance ; les produits de contraste se sont améliorés et le recueil de l'image s'est également simplifié avec l'apparition de la numérisation. L'essor de la radiologie interventionnelle a également modifié la place de l'artériographie rénale.
Aujourd'hui, le rôle de l'artériographie rénale a donc considérablement évolué : les indications de l'artériographie diagnostique sont limitées à quelques pathologies spécifiques qui seront principalement développées. En revanche l'artériographie rénale est devenue l'étape indispensable avant tout geste de radiologie interventionnelle au niveau des artères rénales et de la vascularisation intrarénale.
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