Anesthésie pour imagerie interventionnelle - 01/01/06
pages | 11 |
Iconographies | 4 |
Vidéos | 0 |
Autres | 0 |
Résumé |
Objectifs |
Faire le point sur le développement des actes en imagerie interventionnelle, leur prise en charge anesthésique et organisationnelle.
Source de données |
Recueil des références provenant des revues nationales et internationales obtenues à partir de la base de données Medline®.
Sélection des travaux |
Études prospectives randomisées ou non, revues générales, cas cliniques.
Synthèse des données |
Le développement des actes en imagerie interventionnelle a confronté le médecin anesthésiste à des stratégies nouvelles d'organisation et de prise en charge anesthésique. Dès lors que cette dernière est acceptée, les règles de sécurité anesthésique appliquées dans les blocs opératoires (décret sécurité) ne sont pas dérogeables dans le secteur de radiologie. Les techniques d'anesthésie sont adaptées au geste (durée, posture, caractère douloureux ou non) et à l'état du patient. L'anesthésie générale est préférable pour les procédures longues, requérant une immobilité parfaite. L'anesthésie locorégionale (blocs périphériques, rachianesthésie) est intéressante pour certains actes. Les techniques de sédation font appel à des hypnotiques (propofol-midazolam), des morphiniques (alfentanil, rémifentanil), voire des halogénés (sévoflurane). Plusieurs modalités de sédation sont possibles : bolus, perfusion continue, sédation intraveineuse à objectif de concentration (SIVOC), sédation contrôlée par le patient (SCP). Le monitorage de la température et de la diurèse est utile pour les gestes de longue durée. Selon la nature des actes, un monitorage hémodynamique invasif (cathéter artériel, veineux), le monitorage de l'hémostase (héparinisation), le recours à des appareils de transfusion rapide doivent être envisagés. Certains actes (embolisations, radiofréquence, laser) peuvent générer des douleurs post-interventionnelles importantes, dont la gestion fait appel à une prise en charge lourde (PCA, PCEA, PCRA). Les mesures de radioprotection doivent être connues de même que les risques inhérents à l'emploi des produits de contraste iodés. La prévention de l'insuffisance rénale fera appel à une hydratation correcte. L'emploi de N-acétylcystéine semble indiqué chez les patients fragiles (diabétiques, insuffisants rénaux).
Conclusion |
La compréhension des techniques radiologiques et de leurs conséquences ainsi que le respect des critères réglementaires entourant l'acte d'anesthésie doivent permettre une prise en charge péri-interventionnelle optimale du patient en secteur de radiologie.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
Objective |
To describe the new procedures applied for interventional radiology leading to specific anaesthetic care and organization.
Data source |
Record of references from national and international journals in Medline®.
Study selection |
All types of articles were selected including prospective studies, practice guidelines, reviews and case reports.
Data synthesis |
During interventional radiology, anaesthesia should be adapted to the duration of the procedure, the pain induced by the radiologist, the position of the patient and its medical status. General anaesthesia would be preferred for long procedures, requiring total immobility. Locoregional anaesthesia can be proposed for some cases. Sedation associating hypnotics (propofol, midazolam, sevoflurane) and opioids (alfentanil, remifentanil) is commonly used according to different schemes, as discontinuous boluses, continuous infusion, target controlled intravenous sedation or patient controlled sedation. Monitoring of temperature and diuresis may be useful for long procedures. Haemodynamic monitoring (arterial catheter, central venous pressure) and haemostatic monitoring may be necessary for interventional neuroradiology and endovascular stenting. Radiofrequency and laser procedures are often painful, requiring the choice of adequate analgesic regimen. Hydratation associated with acetylcysteine seems to be able to prevent contrast induced nephropathy in patients with risk factors for chronic renal insufficiency.
Conclusion |
As advances in interventional radiology are obvious, general organisation as well as anaesthetic procedures should be adapted to these specific techniques.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Radiologie interventionnelle, Stent endovasculaire, Sédation, Monitorage
Keywords : Interventional radiology, Endovascular stenting, Sedation, Monitoring
Plan
Vol 25 - N° 6
P. 615-625 - juin 2006 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à cette revue ?