Infections des dérivations du liquide céphalorachidien chez l'enfant : prévention et traitement - 01/01/02
J.
Camboulives
1
*
,
V.
Meyrieux
1
,
G.
Léna
2
*Correspondance
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Résumé |
Les dérivations du liquide céphalorachidien sont largement utilisées pour le traitement des hydrocéphalies chez l'enfant. Jusqu'à ces dernières dix années, l'infection de la dérivation restait la principale cause de morbidité avec un taux de 10 %. La survenue précoce de ces infections (plus de 90 % dans les six mois postopératoires) laisse à penser que les organismes infectants sont introduits au moment de l'intervention chirurgicale. Grâce à l'application de mesures préventives périopératoires très strictes, certaines équipes s'approchent d'un taux d'infection de 1 % dans les dérivations ventriculopéritonéales. La variabilité de ce risque infectieux justifie l'étude des facteurs de risque et souligne l'importance des mesures préventives. L'utilité de l'antibioprophylaxie dans la prévention des infections sur dérivation du LCR reste controversée en l'absence d'études prospectives de puissance statistique suffisante. Les conclusions des méta-analyses ne sont pas suffisamment fortes pour appuyer des recommandations pour ou contre cette prophylaxie. Après un rappel du protocole des mesures préventives périopératoires, le traitement des infections de dérivation est détaillé en soulignant les modalités de l'antibiothérapie.
Mots clés : dérivation de LCR ; hydrocéphalie ; infections postopératoires ; pédiatrie.
Abstract |
Cerebrospinal fluid (CSF) shunting has developed into the mean method of treatment in children with hydrocephalus. Until the last decade, shunt infection was the most important cause of morbidity with a mean rate of 10%. Most of shunt infection (>90%) are diagnosed within six months after surgery supporting a basic premise of direct contamination at the time of surgery. However, after applying stricter operative and perioperative protocols, some authors reported a dramatically decrease in the incidence of infectious complications. The overall annual risk of shunt infection in a paediatric neurosurgical unit is currently 1%. Risk factors are analysed with emphasis on the choice of preventive treatment. An outline of the protocol for shunt implantation is presented. There is no clearly defined role for prophylactic antibiotic medications in the prevention of shunt infection. The small sample sizes of prospective controlled clinical trials precluded sufficient statistical power. The conclusions of the meta-analyses are not sufficiently robust to resolve the controverse and it is not possible to make recommendations either for or against the use of prophylaxis in shunt surgery. The management of shunt infection is examined with emphasis on antibiotic therapy.
Mots clés : antimicrobial prophylaxies ; CSF shunt ; hydrocephalus ; infants ; shunt infection.
Plan
Vol 21 - N° 2
P. 84-89 - février 2002 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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