Causes cardiaques d'embolie cérébrale - 01/01/06
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Résumé |
Environ 20 % des infarctus cérébraux sont la conséquence d'une embolie d'origine cardiaque. Les infarctus cérébraux d'origine cardioembolique sont généralement sévères, car volumineux, et associés à une mortalité précoce et tardive élevée. De plus, leur risque de récidive précoce et tardive est plus important que celui des infarctus cérébraux liés à une autre cause. Le diagnostic d'infarctus cérébral cardioembolique reste difficile et nécessite un bilan étiologique exhaustif. Les récentes avancées dans les explorations cardiaques ont permis d'améliorer le diagnostic des cardiopathies et d'identifier de nouvelles sources potentielles d'embolie. La fibrillation non rhumatismale est actuellement de loin la cardiopathie emboligène la plus fréquente mais constitue une maladie très hétérogène. Le rôle de certaines cardiopathies (foramen ovale perméable, anévrisme du septum interauriculaire, prolapsus valvulaire mitral, filaments valvulaires etc.) reste encore incertain. Le traitement préventif des embolies cérébrales d'origine cardiaque repose essentiellement sur les anticoagulants. Cependant, le bénéfice de ce traitement dépend du risque absolu d'accident embolique qui est très variable d'une cardiopathie à l'autre et d'une population à une autre pour une même cardiopathie. Certaines cardiopathies rares (tumeurs, endocardite etc.) peuvent nécessiter un traitement spécifique qui permet parfois de traiter définitivement la source d'embolie.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Accident vasculaire cérébral, Cardiopathie, Embolie, Antithrombotiques, Échographie cardiaque
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