Vessies neurologiques de l'enfant : approche diagnostique et thérapeutique - 01/01/06
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Résumé |
Le diagnostic de vessie neurologique peut être évident en cas de pathologie congénitale de type myéloméningocèle, mais beaucoup plus difficile en cas de dysraphisme occulte ou d'étiologie médicale. Un examen clinique minutieux et des explorations urodynamiques sont souvent obligatoires pour le diagnostic et le traitement de ces patients, car les corrélations anatomocliniques sont pauvres. Si la fuite urinaire est le symptôme le plus apparent et celui qui conduit souvent la thérapeutique, la préservation de l'appareil urinaire supérieur est le principal but du chirurgien pédiatre. L'histoire naturelle de la vessie neurologique conduit à une destruction du détrusor, une paralysie du trigone, une dyssynergie vésicosphinctérienne et est en fait une véritable uropathie obstructive. La fuite urinaire doit être intégrée dans le contexte global de la fonction vésicale, de façon à caractériser le type d'incontinence urinaire. La miction idéale est volontaire, complète et ne peut se concevoir que s'il existe une synergie d'action entre un réservoir vésical de bonne capacité, une compliance normale et des résistances sphinctériennes suffisantes. La continence est alors obtenue en réalisant un équilibre entre ces différentes fonctions et l'association d'un traitement médical et chirurgical est le plus souvent nécessaire. Le cathétérisme intermittent est la clef pour obtenir dans la plupart des cas une évacuation complète de la vessie, et par là même une protection de l'appareil urinaire supérieur. L'augmentation de la capacité vésicale traitée au départ par anticholinergiques est le plus souvent obtenue par une cystoplastie d'agrandissement. L'augmentation des résistances sphinctériennes nécessite, elle, une reconstruction chirurgicale dans la majorité des cas associée chez certains à une suspension du col vésical, à un sphincter artificiel ou des injections endoscopiques. Toutes ces techniques tiennent compte du sexe du patient, de son âge et de son environnement social mais doivent être intégrées aussi dans une prise en charge plus complète car ces patients présentent très souvent des troubles orthopédiques, digestifs et sexuels. Le but ultime étant d'obtenir pour ces patients une vie sociale la plus acceptable possible.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Incontinence urinaire, Vessie neurologique, Dysraphisme spinal, Dyssynergie vésicosphinctérienne, Cathétérisme intermittent, Entérocystoplastie, Anticholinergique, Sphincter artificiel, Injection du col, Neuromodulation
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