Technique des prélèvements multiorganes - 01/01/05
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Résumé |
En transplantation, le greffon est le nerf de la guerre. Sans lui, point de greffe. Et quand il est disponible, il doit être anatomiquement et fonctionnellement parfait. La vie du receveur en dépend. C'est dire la minutie avec laquelle il doit être prélevé et conservé. Neuf fois sur dix, les greffons sont prélevés sur un donneur en état de mort encéphalique et deux fois sur trois la procédure est multiorganes. Coeur, poumons, foie, reins, pancréas, intestin, os, cornées et parfois peau ! Prendre le maximum, quand cela est possible, pour réduire l'attente cruelle parce que mortelle des malades inscrits en liste de greffe. L'opération est complexe. Elle réunit plusieurs équipes et il faut faire très vite. Elle est heureusement parfaitement réglée. Tout bon chirurgien doit en connaître le détail parce qu'il y sera nécessairement confronté un jour, quel que soit le lieu de son exercice. Un chapitre de techniques chirurgicales se lit en essayant de vivre l'atmosphère qui entoure la procédure. Alors imaginez que votre geste a une dimension inhabituelle. Une famille est en deuil, un homme a accepté de donner et votre implication, qui certes concerne un « mort », va donner la vie. Dernier conseil. Comme vous êtes sûrement un chirurgien chevronné de votre spécialité, attachez-vous particulièrement à comprendre le prélèvement de l'organe qui ne vous concerne pas. C'est là que se reconnaissent les « bons préleveurs ».
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Prélèvement multiorganes, Transplantation, Technique chirurgicale, Conservation d'organes
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