Transplantations cardiaque et cardiopulmonaire - 01/01/00
Nicolas Bonnet : Chef de clinique-assistant
Richard Dorent : Praticien hospitalier
Alain Pavie : Professeur des Universités, praticien hospitalier
Valéria Bors : Praticien hospitalier
Jean-Jacques Ghoussoub : Attaché
Philippe Léger : Praticien hospitalier
Jean-Pierre Levasseur : Praticien hospitalier
Élisabeth Vaissier : Praticien hospitalier
Iradj Gandjbakhch : Professeur des Universités, praticien hospitalier, chef de service
Service de chirurgie thoracique et cardiovasculaire, groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière, 47-83, boulevard de l'Hôpital, 75651 Paris cedex 13 France
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Résumé |
La transplantation cardiaque est actuellement le traitement chirurgical de référence de l'insuffisance cardiaque réfractaire au traitement médical. Les cardiomyopathies ischémiques et les cardiomyopathies dilatées représentent 90 % des indications chez l'adulte. L'hypertension artérielle pulmonaire, lorsqu'elle est fixée, constitue la contre-indication essentielle à cette technique.
Au cours de la première année post-transplantation, les complications sont dominées par le rejet aigu et les infections. Au-delà, la maladie coronaire du greffon est la première cause de mortalité. Les autres complications sont essentiellement liées aux immunosuppresseurs : insuffisance rénale, hypertension artérielle, cancers...
Les résultats sont stables depuis plusieurs années avec une survie à 1 an de 80 %, puis une mortalité annuelle régulière de 3 à 4 %. Le nombre de donneurs constitue une limite essentielle à la transplantation, avec approximativement 20 % des patients décédant sur la liste d'attente.
La transplantation cardiopulmonaire n'est actuellement indiquée que dans trois pathologies essentielles : l'hypertension artérielle pulmonaire primitive isolée (26 % des cas), ou associée à des cardiopathies congénitales (27 %) et la mucoviscidose (16 %).
Au cours de la première année post-transplantation, les complications sont dominées par les infections, les dysfonctionnements du greffon pulmonaire et les hémorragies postopératoires.
Au-delà, la principale cause de mortalité est la bronchiolite oblitérante. Les autres complications sont essentiellement liées aux immunodépresseurs comme dans la transplantation cardiaque.
Les résultats sont stables et comportent 60 % de survie à 1 an et 21 % de survie à 11 ans.
Comme pour la transplantation cardiaque, le nombre insuffisant de donneurs constitue la limite essentielle à cette transplantation.
Mots-clés : transplantation cardiaque, transplantation cardiopulmonaire, rejet aigu, maladie coronaire du greffon, bronchiolite oblitérante, iatrogénie des immunosuppresseurs
Plan
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