Spondylarthrite ankylosante et autres spondylarthropathies - 01/01/05
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Résumé |
Les spondylarthropathies (SP) regroupent des pathologies dont la lésion élémentaire est une atteinte inflammatoire des enthèses axiales et/ou périphériques. Il s'agit de la spondylarthrite ankylosante (SPA), des arthrites réactionnelles (AR), du rhumatisme psoriasique (RP) et des manifestations articulaires des entérocolopathies inflammatoires chroniques (maladie de Crohn et rectocolite ulcérohémorragique). Leur prévalence est proche de celle de la polyarthrite rhumatoïde, de l'ordre de 0,2 à 0,5 % dans la population générale. Ces rhumatismes ont des caractéristiques communes : Ils débutent le plus souvent chez l'adulte jeune avec un terrain génétique prédisposant (human leukocyte antigen [HLA] B27) et ont une évolution marquée par de fréquentes rémissions spontanées mais aussi vers une forme chronique, invalidante et handicapante. Toutes les enthèses peuvent être touchées. Les localisations les plus caractéristiques sont les sacro-iliaques et le rachis, responsables de l'atteinte axiale, mais aussi le calcanéus, les articulations claviculaires, la symphyse pubienne et les interphalangiennes distales pour ce qui est des atteintes périphériques. Des arthrites périphériques, asymétriques, peuvent compléter le tableau clinique. Face à un tableau de rachialgies inflammatoires de l'adulte jeune, ou d'atteinte inflammatoire des enthèses ou articulations périphériques, il faudra à l'interrogatoire et à l'examen clinique des antécédents personnels ou familiaux de SP, mais aussi de psoriasis, acné, pustulose, entéropathie, affection génito-urinaire ou digestive, atteinte oculaire. L'examen clinique recherche les syndromes pelvirachidien, enthésitique, articulaire périphérique et extra-articulaire. Le bilan biologique sert surtout à éliminer les diagnostics différentiels. En effet, le syndrome inflammatoire peut être absent ou discret, surtout dans les formes axiales. La recherche de HLA B27 ne se justifie que dans les formes débutantes et/ou atypiques de SP et doit être interprétée avec prudence car 7 à 10 % de la population caucasoïde porte au moins un allèle HLA B27. Les lésions radiologiques caractéristiques apparaissent le plus souvent tardivement, mais permettent alors de confirmer le diagnostic. La pierre angulaire de la prise en charge des SP est l'association des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), dont l'efficacité est un critère diagnostique important, et de la rééducation fonctionnelle. Les antalgiques sont intéressants en traitement d'appoint des AINS. En cas d'insuffisance des AINS, on pourra envisager l'introduction d'un traitement de fond. Pour les formes périphériques, certains traitements comme la Salazopyrine®, le méthotrexate, le léflunomide et les anti-tumor necrosis factors (TNF)- ont fait la preuve de leur efficacité clinique, en particulier dans le RP. En revanche, seuls les anti-TNF- ont démontré une efficacité clinique sur les formes axiales. Ces traitements ne peuvent être utilisés dans les SP qu'après l'échec d'un traitement conventionnel conduit de façon optimale et sur avis d'un rhumatologue ayant une grande expérience des SP et des biothérapies.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Spondylarthrite ankylosante, Spondylarthropathie, AINS, Anti-TNF
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