Malaises du nourrisson Diagnostic et prise en charge - 01/01/05
Article en cours de réactualisation
pages | 7 |
Iconographies | 0 |
Vidéos | 0 |
Autres | 2 |
Résumé |
L'expression « malaise du nourrisson » recouvre une gamme d'accidents très large en type et en gravité, mais dont aucun ne doit être négligé (valeur d'avertissement). Les principaux signes cliniques sont : pâleur ou cyanose, irrégularités respiratoires, hypotonie, perte de conscience. Leur intensité et leur durée constituent la gravité du malaise : du malaise bref et léger jusqu'au malaise profond et prolongé exigeant une réanimation médicale en règle. Même en l'absence de séquelles physiques pour l'enfant, l'anxiété réactionnelle de la famille doit être prise en charge. Il faut s'obstiner à obtenir un diagnostic étiologique immédiat (prise en charge) ou secondaire (prévention des récidives). L'interrogatoire de l'entourage a une importance fondamentale. L'examen clinique minutieux est suivi d'examens complémentaires, en général en milieu hospitalier, complétés au fur et à mesure de l'orientation diagnostique. L'étiologie peut paraître claire dans un contexte connu ou d'une évidence suffisante : tableau infectieux sévère, cardiopathies congénitales cyanogènes, maltraitance, reflux gastro-oesophagien (RGO), hyperréactivité vagale (HRV), association RGO/HRV. Il peut aussi s'agir de l'accident inaugural d'une pathologie ignorée, débutante, ou jusque-là larvée : cardiopathies obstructives gauches, dysrythmies, urgences neurologiques, hypoglycémie (maladies métaboliques). Certains malaises peuvent être initialement inexpliqués : il faut apprendre aux parents la réanimation d'urgence, organiser un suivi, refaire un bilan à distance. En cas de malaise inexpliqué ou récidivant malgré traitement, on peut proposer à la famille la mise sous moniteur à domicile. Le traitement est adapté à chaque étiologie avec l'aide des spécialistes concernés. Malgré le succès du couchage sur le dos dans la prévention des morts subites du nourrisson, de nombreuses autres causes de malaise subsistent, dont certaines peuvent avoir une issue fatale. Il faut donc ne négliger aucun malaise, prendre au sérieux les témoins de l'accident, et s'obstiner à faire un diagnostic étiologique, pour éviter une récidive.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Malaise, Reflux gastro-oesophagien, Hyperréactivité vagale, Cardiopathies congénitales
Plan
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à ce traité ?