Existe-t-il un intérêt à étudier par électrophorèse les protéinuries « quantitativement normales » ? - 01/01/05
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Résumé |
Dans cette analyse rétrospective sur six années (658 patients : H/F n=353/n=305, âge : 60±16 ans), l'intérêt de l'étude des protéinuries « quantitativement normales » (<0,15 g/24 heures) par électrophorèse à l'aide du kit Hydragel protéinurie® (Sebia) a été évalué. La protéinurie totale était égale à 0,08 g/L (médiane : 0,05-0,89 g/L). Dans 83,7 % des cas, l'électrophorèse (EP) urinaire était normale ; les profils pathologiques étaient des surcharges en chaînes légères libres (n=93), en immunoglobulines entières (n=8), des profils mixtes (glomérulaires et tubulaires) (n=6) et un cas d'interférence au Plasmion®. Tous les patients (sauf deux d'hématologie) avec un profil de surcharge présentaient une anomalie de la région des β- ou γ-globulines à l'EP sérique, le plus souvent un pic monoclonal (médiane : 24,1 g/L, <0,5 à 75,2 g/L). La quantification des chaînes légères libres monoclonales par intégration densitométrique a été possible dans 26 % des cas et toujours lorsque la protéinurie était supérieure à 0,08 g/L. Les profils mixtes correspondaient à des recueils urinaires incomplets ou des diurèses inexactes. L'analyse par EP des protéinuries « quantitativement normales » (<0,15 g/24 heures) semble donc inutile en l'absence d'anomalie des β- ou γ-globulines à l'EP du sérum (pic monoclonal, hypogammaglobulinémie). En présence d'un pic monoclonal sérique ou d'une hypo-γ-globulinémie, le kit Hydragel portéinurie® permet la mise en évidence (et parfois la quantification) de chaînes légères libres urinaires lorsque leur concentration est supérieure à ~15 mg/L.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
In this retrospective study over 6 years (658 patients, M/F: N=353/N=305, age: 60±16 years), the usefulness of investigating « quantitatively normal » (<0.15 g/24 hours) proteinuria by electrophoresis using the Hydragel protéinurie® kit (Sebia) was evaluated. Total proteinuria was 0.08 g/L (median: 0.05-0.89 g/L). In 83.7% of cases, urinary electrophoresis (EP) was normal; pathologic profiles were free light chain overload (N=93), intact immunoglobulin overload (N=8), mixed profiles (glomerular and tubular) and one case of Plasmion® interference. All patients (except two from hematology) with an overload profile had an abnormality in the β- or γ-globulins by serum EP, most frequently a monoclonal peak (median: 24.1 g/L, <0.5-75.2 g/L). Free light chains quantification by densitometry was possible in 26% of cases and when proteinuria was above 0.08 g/L. Mixed profiles corresponded to incomplete or inaccurate 24 hours urinary volume. EP analysis of quantitatively normal proteinuria (<0.15 g/24 hours) thus appears useless in the absence of an associated abnormality of the β- or γ-globulin by serum EP (monoclonal peak, hypogammaglobulinemia). In the presence of a monoclonal peak in the serum or an hypo-γ-globulinemia, the Hydragel protéinurie® kit allows the detection (and in some cases the quantification) of free light chains when their concentration is above ~15 mg/L.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Protéinurie physiologique, Electrophorèse
Keywords : Physiological proteinuria, Electrophoresis
Plan
Vol 20 - N° 4
P. 207-212 - août 2005 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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